Selon Daniel Gaxie (cf. explication du vote : un bilan des études électorales en France), le vote est le produit d'une adéquation plus ou moins stable entre la perception d'un candidat ou d'un parti et des croyances de l'électeur telles qu'elles se sont construites à travers son histoire personnelle et à travers l'histoire du marché politique sur lequel il intervient. Autrement dit, le vote traduit un certain rapport au monde social et à l'espace politique particulier.
[...] Il y a donc une omniprésence du vote. Ce succès plonge ses racines dans l'ancienneté du phénomène. Le recours au vote, parfois sous des formes rudimentaires, est avéré dans des sociétés anciennes. C'est surtout l'exercice du suffrage universel masculin qui lui a donné son rôle central. Ce suffrage a fait l'objet d'un article de Bernard Lacroix retour sur 1848, le suffrage universel entre l‘illusion du jamais vu et l‘illusion du toujours ainsi Le suffrage universel est un processus dans le sens où l'élection au suffrage universel s'est construit progressivement, dans les règles et dans les manières de voter. [...]
[...] Souvent la probabilité de voter dépend du degré auquel les électeurs se sentent concernés par l'élection. Il faut donc noter l'importance des enjeux. Pour les cerner, il faut être attentif aux problèmes jugés prioritaires par les diverses catégories d'électeurs et vérifier que ces problèmes sont bien abordés par les professionnels de la politique. Il faut que les discours ne soient pas trop techniques mais qu'ils aient, en revanche, un fort contenu émotionnel et qu'ils fassent référence à des problèmes directement expérimentés par les individus. [...]
[...] On s'intéresse donc au vote blanc. Entre l'abstention et la participation électorale, le vote blanc peut être définit comme un acte par lequel l'électeur manifeste, lors d'une consultation électorale, son incapacité ou son refus d'exercer un choix parmi une offre politique donnée. Ce vote blanc fait aujourd'hui l'objet d'une attention croissante de la part des politistes. La cause de cette évolution réside dans son augmentation numérique surtout visible depuis les années 1990. Ce qui en témoigne le mieux c'est le référendum du 24 septembre 2000. [...]
[...] - influence du nombre de candidat. Si le nombre de candidat est important, l'électeur peut être désorienté face à l'offre politique et voter blanc. - le vote blanc aurait tendance à s'accroitre avec le rétrécissement de l'éventail des tendances politiques en présence. Lorsque par exemple deux candidats sont de droite ou de gauche. - le vote blanc serait une manière de faire face à une offre politique qui ne convient pas. Cela peut venir de l'électeur lui-même ou du partie qui invite à voter blanc s'il perd Il faut aussi prendre en compte pou comprendre le vote blanc : - la portée de l'élection : en effet, le niveau d'abstention varie en fonction du type d'élection. [...]
[...] Le vote Selon Daniel Gaxie (cf. explication du vote : un bilan des études électorales en France) le vote est le produit d'une adéquation plus ou moins stable entre la perception d'un candidat ou d'un parti et des croyances de l'électeur telles qu'elles se sont construites à travers son histoire personnelle et à travers l'histoire du marché politique sur lequel il intervient. Autrement dit, le vote traduit un certain rapport au monde social et à l'espace politique particulier. Le rapport au monde social dépend de la position occupée par l'électeur. [...]
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