Philosophie politique, démocratie, régime politique, libéralisme, régime parlementaire
René Rémond y donne 5 critères :
• Philosophie globale (rapport avec les autres, avec la vie etc…)
• Philosophie politique (entièrement ordonnée à l'idée de liberté)
• Philosophie sociale individualiste (individu prime sur la raison d'Etat, sur les intérêts du groupe, le libéralisme ignore les groupes sociaux).
• Philosophie de l'histoire (faite par les individus et non pas par les forces collectives).
• Philosophie de la connaissance et de la vérité (rejet du déterminisme, partisans du relativisme, tolérants)
[...] En Espagne ou Italie, l'an alphabétisation, l'emprise des notables, par exemple, font que les élections sont vidées de leur sens. Des démocraties encore partielles et imparfaites sont apparues au cours du siècle. De plus, les contemporains ne voyaient que les progrès, les hommes croyaient donc que le processus de démocratisation continuerait au XXème siècle, et que celui-ci serait celui de la démocratie et de la liberté toute entière pour toute l'Europe. [...]
[...] Concrètement, c'est la décentralisation. L'Etat doit laisser jouer la concurrence, l'initiative privée, c'est la conception de l'Etat Gendarme. Les règles de droit doivent être consignées dans des textes écrits. Il existe chez les libéraux une défiance très marquée à l'égard des groupes et des corps (corporations, associations). Il incline à l'émancipation de tous les membres qui composent la famille (et spécialement les femmes et les enfants). Le libéralisme est en quelque sorte un nouvel idéal, René Rémond le qualifie de religion de la liberté C'est le libéralisme qui fait surgir des barricades en 1830 et 1848. [...]
[...] Le libéralisme a mené deux combats, contre l'absolutisme et contre la poussée socialiste. En proposant plusieurs idées sur plusieurs dominations, le libéralisme n'aurait pas suscité autant d'engouement Les progrès du libéralisme Succès libéraux et nationalistes : Indépendance de la Grèce en 1830, contre l'empire Ottoman. Tous les libéraux d'Europe se sont passionnés pour l'indépendance Grecque. Les espoirs sont effacés car Otton va régner comme un monarque absolu jusqu'en 1844. La Belgique s'émancipe en 1830, révolution hollandaise et d'inspiration libérale. Les expériences libérales : La Grande Bretagne, championne du libéralisme. [...]
[...] Les libéraux se sont montrés incapables de prendre en compte les nouvelles inspirations démocratiques, d'élargir le cens et qui ont eu tendance au conservatisme social (comme Guizot enrichissez-vous pour participer à la vie politique, enrichissez-vous par le travail, par l'épargne, et par la prudence dans la vie conjugale D'où la montée des oppositions en 1848, ce qui va contribuer à créer la seconde république. Progrès libéraux liés au Printemps des peuples (1848), mouvement lié aux nationalités, contient en son sein des idées libérales : Autriche, Allemagne, Italie du Nord. Dans ces régions, les libéraux obtiennent la promulgation de constitution dans les Etats italiens, allemands et aussi en Autriche. Le suffrage universel masculin est adopté dans ces deux royaumes (Prusse et Piémont-Sardaigne). [...]
[...] Au cours du 19ème siècle, tous les pays d'Europe jouissent d'institutions caractéristiques du libéralisme, c'est-à-dire, des monarchies constitutionnelles (sauf la France), un pouvoir plus ou moins parlementaire avec deux chambres (souvent une chambre haute nommée par le roi et une chambre basse élue au suffrage censitaire), libertés de presse, de réunion, de pensée. B. Le mouvement démocratique 1. Démocratie et mouvement démocratique : définitions et objectifs Définition historique : née à Athènes, au 5ème siècle AV JC, mais incomplète (avec météques, femmes qui ne pouvaient pas voter L'idéal démocratique renait au XIXème siècle. [...]
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