Cette étude se propose d'analyser les actions de sensibilisation menées dans le cadre de l'éducation civique et électorale à Kinshasa par l'ONG UPESC auprès des déficients auditifs lors des élections de 2006. La présente étude relève du champ de la communication interpersonnelle qui concerne l'étude de la communication directe entre les personnes.
L'expression « Communication interpersonnelle » selon l'entendement que nous donnons à cette étude se rapporte plus spécifiquement à la notion d'interaction. Celle-ci comporte l'idée d'une relation mutuelle, d'action réciproque qui suppose la « coprésence » ou le face à face des intéractants.
Les interactions entre les malentendants entre eux d'une part et les entendants et les malentendants d'autre part dans le contexte des élections se tiennent bien à ces genres d'études. Il ne s'agit pas de considérer l'individu, mais les relations qui s'établissent avec autrui et les rapports avec la société globale.
Ce rapport s'insère dans le paradigme de la complexité inhérente à l'étude des phénomènes humains et sociaux.
[...] Les significations portées par la communication ne se limitent pas au sens verbal des paroles échangées. Il y a dans la plupart des actes de langage un sens explicite et un sens implicite, un contenu informatif et une définition de la relation entre les interlocuteurs, un message verbal et un message non verbal Les fonctions de la communication non verbale.2 La communication non verbale, loin d'être un élément secondaire ou accessoire dans un échange, y assure, au contraire des fonctions essentielles sont les suivantes : La fonction de communication : Celle ci se justifie dans la mesure où des nombreux signaux corporels sont utilisés pour donner des informations ou transmettre des états émotionnels (opiner de la tête pour acquiescer, sourire pour exprimer sa sympathie ) ; La fonction relationnelle et régulatrice : Cette fonction permet la structuration des échanges ( ) ; La fonction symbolique : Celle assurée par des signaux qui ne prennent sens qu'à l'intérieur d'un rituel ( Il convient de savoir que beaucoup de gestes et de mimiques sont là pour appuyer et ponctuer naturellement la parole : le regard marque l'attention et les sentiments portés à l'interlocuteur ; les bras croisés peuvent traduire une attitude de défense, etc Les mécanismes intersubjectifs4 En soulignant la conflictualité inhérente à l'expression de soi, on peut sembler ramener la communication à sa dimension personnelle. [...]
[...] L'analphabétisme de la majorité d'entre eux explique leur non-accès à cette dernière modalité du téléphone. Concernant par exemple l'accès aux programmes télévisés, sur la quarantaine des chaînes de télévision émettant à Kinshasa, seule la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC1) procède à l'interprétation de son journal télévisé en langue des signes, souvent le dimanche et cela de manière irrégulière. Les personnes Sourdes sont également exclues de la plupart des campagnes de prévention ou de promotion de la santé, de droit de l'homme ou d'autres questions. [...]
[...] En fait, cette transmission n'est possible que grâce aux signes (sons, formes, gestes, ) qui traduisent, en quelque sorte, les choses non perceptibles par le sens et que nous voulons échanger. Les signes sont donc des réalités phoniques et perceptibles, soit directement par nos sens, soit grâce à l'innervation de divers instruments (écrans cathodiques, amplificateurs) qui les rendent perceptibles. A la différence de l'animal, l'être humain naît dans une culture élaborée. Un élément important de cette culture est l'ensemble des conventions qui concernent le rapport entre les signes et leurs référents. [...]
[...] L'implant cochléaire : Appareil électronique composé d'un implant interne (une plaque métallique placée derrière l'oreille et des électrodes insérées dans la cochlée) et un implant externe. Cet appareil est utilisé pour les enfants Sourds profonds et les devenus Sourds adultes sous certaines conditions (ancienneté de la surdité, état de la cochlée, ) Il est à noter que beaucoup de Sourds ne portent pas d'appareils soit parce qu'ils ont une surdité trop profonde pour s'en servir efficacement, soit par choix personnel. [...]
[...] Comment déterminer la réussite de la vulgarisation, ou l'adéquation entre le sens proposé et le sens constitué ? Ce n'est pas dans la correspondance terme à terme entre ce qui est présenté d'une démarche scientifique et qui est reçu, que la vulgarisation peut atteindre ses objectifs. La vulgarisation réussit lorsqu'elle atteint ses objectifs, c'est-à- dire lorsqu'elle contribue à familiariser avec la spécificité de la démarche scientifique, avec les limites que celle-ci se donne, et qu'elle fournit le cadre permettant d'appréhender les choix sociaux qu'implique telle ou telle technologie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture