« La recherche en science sociale suit une démarche analogue à celle du chercheur de pétrole. Ce n'est pas en forant n'importe où que celui-ci trouvera ce qu'il recherche. Au contraire, le succès d'un programme de recherche pétrolière dépend de la démarche suivie. Etude des terrains d'abord, forage ensuite. Le processus est comparable en matière de recherche sociale. Il importe avant tout que le chercheur soit capable de mettre en œuvre « un dispositif d'élucidation du réel, c'est à dire dans son sens le plus large, une méthode de travail ».
C'est surtout de méthodologie de recherche, en effet, que ce dossier traitera. Le mot « méthode » est un emprunt du mot latin methodus qui est à son tour emprunté au mot grec methodos qui signifie « route, voie ». D'une manière générale, la notion de méthodologie désigne « l'ensemble des règles, étapes et procédures auxquelles on a recours dans une science pour saisir un objet d'étude » . Pour Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt, la méthode de travail ne se présentera jamais comme une simple addition de techniques qu'il s'agirait d'appliquer telles quelles, mais bien comme une démarche globale de l'esprit qui demande à être réinventée pour chaque travail. En effet, toute recherche est une expérience singulière. Chacune est un processus de découverte qui se déroule dans un contexte particulier au cours duquel le chercheur est confronté à des contraintes, est amené à faire des choix qui pèseront sur la suite de son travail. Et comme nous l'avons vu précédemment, il ne s'agit pas de procéder n'importe comment, selon l'intuition ou les seules opportunités du moment. Il faut de la « méthode » et pas n'importe quelle méthode, sans quoi le travail s'égare dans la confusion et perd toute rigueur.
L'objet de ce dossier est de présenter un certain sujet d'étude en l'articulant avec une méthodologie de recherche.
[...] Je trouve que c'est une ouverture pour une République irréprochable. S. Royal : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. Que ne l'avez-vous fait pendant 5 ans quand vous aviez tous les pouvoirs! N. Sarkozy : On se rejoint, Alléluia ! S. Royal : Il y a un problème de crédibilité, car quand pendant 5 ans, donner une certaine place N. Sarkozy: C'est à moi que vous dites cela, madame Royal ? [...]
[...] C'est de réprimer les délinquants pour qu'il n'y en ait plus ou moins. Je propose d'abord qu'il n'y ait plus un seul délinquant sexuel et vous savez parfaitement, madame S. Royal: C'est zéro délinquant, vous l'avez dit en 2002. N. Sarkozy: Cela ne vous amène à rien de dire cela . S. Royal: Tolérance zéro, vous l'avez dit . N. Sarkozy: Souhaitez-vous que je finisse une phrase ? L'argent public 21h34 / 01:48 S. Royal: Je n'ai pas dit que j'augmenterai le nombre de fonctionnaires, ne déformez pas mes propos. [...]
[...] Pour les créations de postes de policiers, nous en avons créé des milliers. Le groupe socialiste ne les a pas votées, mais passons, ce n'est pas le plus important. Ce qui est très important, vous avez parlé de cet abominable viol dans le parc de Bobigny. Dites-moi, si vous devez faire raccompagner toutes les femmes fonctionnaires chez elles la nuit S. Royal: Parfaitement! N. Sarkozy: Il y aura une fonction publique au service des Français et une autre fonction publique au service des fonctionnaires qui rentrent chez eux. [...]
[...] Je ne me serai jamais permis de parler de vous comme cela, madame. S. Royal : Parce que moi, je ne mens pas et je ne prétends pas faire ce que j'ai détruit avant. N. Sarkozy : Madame, je ne pense pas que vous élevez la dignité du débat politique. S. Royal : Si, c'est très digne la question du handicap. N. Sarkozy : Si je n'avais pas moi-même, par conviction, parlé de la scolarisation des enfants handicapés, cela faisait une heure et demie que nous débattions, on n'en avait pas parlé. [...]
[...] N. Sarkozy: Non. La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire. S. Royal: Non seulement de l'électricité. N. Sarkozy: Ce n'est pas exact, Madame. Ségolène Royal: Tout cela se verra. Mais si c'est cela. Nicolas Sarkozy: Madame, c'est un choix majeur. Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? S. Royal: On augmente la part des énergies renouvelables. N. [...]
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