Montreuil est une municipalité singulière à bien des égards. Mais avant d'en analyser les spécificités, il nous faut revenir sur quelques points essentiels de sa situation. Montreuil est une commune de Seine-Saint-Denis, à 7,5 km à l'est de Paris. Pour une superficie de 892 ha, elle est la troisième commune la plus peuplée d'Ile-de-France et la première de son département avec ses 100 600 habitants. Notons que sa population est en constante augmentation (+1,5% entre 2004 et 2007).
Le site Internet de la ville de Montreuil retrace les grandes heures de l'histoire municipale. Ce texte est très significatif de la mentalité qui anime ce type de ville qu'on a pu appeler Banlieue Rouges. Fière de son passé communiste et révolutionnaire : le terme de "résistance" au pouvoir supérieur (préfecture de Paris, Etat napoléonien, envahisseurs cosaques, puis Prussiens, puis Allemands), la "déchristianisation" revendiquée, la mobilisation pour les grandes causes, la forte présence du prolétariat actif à ces causes... Dans les faits, Montreuil est une ville où la gauche, ses valeurs et ses combats sont très ancrés, tout particulièrement la gauche communiste : de 1935 à 1984, tous les maires étaient du PCF, seul un maire conservateur a gouverné la ville de 1929 à 1935. En 1984, Jean-Pierre Brard, dissident du PCF, duquel il a été exclu en 1996 (pour avoir été un des premiers et des plus virulents à avoir "demandé la tête" de G. Marchais), est élu maire et s'installe à la tête du conseil municipal pour quatre mandats. Il est en même temps député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis.
[...] Cependant cette évaluation s'arrête de manière plus précise sur l'action n°36 et nous offre ainsi quelques éléments d'explications. Il s'avère donc que le Conseil Local pour l'Environnement a connu au fur et à mesure du temps des difficultés de fonctionnement. Il est ainsi indiqué que le mode de travail du CLE, la fréquence des réunions et son orientation technique ont notablement varié avec le temps : fonctionnement essentiellement en Commission, puis fonctionnement croisé en séances plénières et en Groupes Projets par la suite. [...]
[...] Le chapitre sur le logement et le sous-chapitre sur l'éco-responsabilité de l'administration (dans chapitre environnement) reprennent également une partie des propositions évoquées précédemment et en rajoutent de nouvelles : Mettre des normes de qualité environnementale et de basses consommations énergétiques dans les règlements d'urbanisme. Objectif "zéro KWh" pour les bâtiments publics. Rénover les immeubles anciens (logements sociaux en particulier), pour améliorer le confort, isoler du bruit et réduire la consommation d'énergie. Contribuer au développement de formations professionnelles pour les métiers de l'habitat écologique (isolation, matériaux sains, nouvelles énergies). [...]
[...] En effet, l'essor des réseaux ferrés permet aux pêches de Provence d'arriver sur les marchés avant que les pêches de Montreuil ne soient mûres. Dès lors, perdant sa fonction initiale, le site des murs à pêches est peu à peu oublié et laissé à l'abandon et à la dégradation. Aucune sauvegarde n'est envisagée. Les murs s'effritent, des entreprises de transformation de déchets s'implantent et polluent le site, des populations de gens du voyage y vivent dans des conditions très précaires. [...]
[...] On a un projet de navettes non polluantes à mettre en circulation". Une unique critique de la politique de la municipalité sortante en matière de développement durable : le tri des déchets n'aurait été mis en place que dans un seul quartier, ce qui après vérification n'est pas exact. La candidate s'insurge aussi contre l'aménagement d'une piste cyclable dans le Bas Montreuil, selon eux très couteuse et à objectif démagogique préélectoral, pour favoriser une classe "bobo" dont les revenus sont utiles à la ville. [...]
[...] Elles illustrent la volonté de la liste Politiques locales et gestion de l'environnement : les élections municipales à Montreuil d'élargir le champ d'application des sciences environnementales à tous les domaines, et toutes les populations. Ainsi, la liste souhaite qu'au-delà des bâtiments municipaux, une politique environnementale exemplaire soit appliquée à l'ensemble des constructions, et donc des opérations d'urbanisme ; de même, pour que l'ensemble des gens puisse bénéficier de ces améliorations environnementales, la liste candidate souhaite mettre en place des actions spécifiques pour les populations les plus démunies. [...]
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