Cantons Suisses vie politique
Histoire politique suisse à travers l'affirmation des cantons comme éléments centraux
[...] Plus important encore, chacun a ses propres institutions, celles-ci se calquant plus ou moins à chaque fois sur les institutions fédérales. Le pouvoir législatif est détenu par les Grands Conseils, c'est-à-dire les Parlement présents dans chaque cantons et élus au suffrage universel pour 4 ou 5 ans selon le canton, au terme d'un scrutin proportionnel. Dans la pratique, aucun parti n'obtient jamais la majorité au grand Conseil ce qui pousse des coalitions à se former. Les Grands Conseils votent les lois cantonales et doivent se prononcer sur les pétitions et les initiatives populaires soumises par la population. [...]
[...] L'Islam est la troisième religion progresse fortement. Il est donc aisé de percevoir la très grande diversité ethnique et culturelle en Suisse. Avec de telles disparités, le modèle institutionnel suisse devait forcément prendre en compte les particularisme afin qu'aucune minorité ne soit lésée. Le canton, circonscription ethnique et historique semble donc à la fois une nécessité et une opportunité de préserver chaque groupe de ce qu'Alexis de Tocqueville nomme la tyrannie majorité. Cependant, si le canton divise les groupes, il ne les lie pas moins puisqu'il est une institution commune. [...]
[...] Cependant nous avons également vu que cette démocratie cantonale est sur le recul au profit du directoire. Mais le fait que la mutation de la Suisse se fasse à travers les cantons nous pousse à conclure qu'ils occupent bel et et bien un place déterminante au sein de la démocratie suisse. Nous pouvons dire qu'ils sont au cœur, tant de l'identité culturelle que de la pratique politique suisse. Sources : ETHENOZ (Pierre), Le pays où je vis : Institutions politiques et histoire de la Suisse, Morges JEANTET (Thierry), Démocratie directe, démocratie moderne, Ed. [...]
[...] Au début du Moyen-Âge la Suisse n'a pas conscience d'elle-même : elle n'existe ni en tant que démocratie, ni en tant que Nation. Elle est un ensemble, une multitude de petites villes dirigées par des nobles qui laissent une grande liberté à la population, par rapport à ceux du reste de l'Europe. Face à cet espace peu fédéré, la famille de Habsbourg va, dès le treizième siècle chercher à s'emparer de cette région. C'est ce qui va pousser la formation de la première confédération, celle dîte des trois cantons. [...]
[...] La seule condition de participation, excepté le fait d'être un homme, étant le fait de disposer d'une arme, ces assemblées semblaient symboliser l'essence de la démocratie : la liberté, l'égalité, et les vertus républicaines de devoir envers la patrie notamment. Cependant, seul deux petits cantons ont conservé leur Landsgemeinde (Appenzell Rhôdes intérieurs, et Glaris). La démocratie cantonale semble donc institutionnellement et symboliquement sur le recul. Conclusion Nous l'avons donc vu, les cantons sont historiquement et constitutionnellement aux fondements de la démocratie suisse parce qu'ils ont à la fois fondé cette nation et son régime démocratique. En outre les cantons symbolisent la modernité politique de la suisse : représentativité, participation citoyenne, politique de proximité, tout y est. [...]
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