La tentation de l’unité, perspective des élections de 65, Gaston Deferre, élections présidentielles, union de la gauche
En 63, l'hebdo « l'Express » (créé dans les années 50 pour soutenir Pierre Mendès France) lance le portrait-robot d'un « monsieur X », le candidat idéal pour battre de Gaulle. Quelqu'un qui recevrait les voix de la gauche et d'une partie du centre. On se rend vite que monsieur X est Gaston Deferre, Maire de Marseille, socialiste modéré qui reçoit l'appui d'une partie des Clubs, et en particulier du Club Jean Moulin. Deferre propose la création d'une coalition politique autour d'un certain nombre d'idées simples :l'acceptation des institutions de la Ve République, mais le refus de la dérive présidentielle du régime.
[...] En 65, le PC soutient la candidature de Mitterrand. il est battu au second tour mais a démontré qu'il était possible de créer de nouveaux regroupements politiques, qui permettaient de faire campagne. ( La fédération résiste à Décembre 65 et Mitterrand obtient le principe d'une candidature unique aux élections législatives de 67, ce qui permet à la FGDS de réaliser un bon score aux législatives de 67 et de placer 121 députés Les clivages du centrisme Après l'échec de la Candidature Deferre, le MRP est obligé de se positionner par rapport à la campagne présidentielle : il est rejeté d'une fédération sociale démocrate, il se rapproche des fédérations hostile au gaullisme ( décalage à droite. [...]
[...] Il propose de réformer la constitution et de limiter la pratique du référendum. Au printemps 65, qq mois avant les élections, Deferre tente de créer une grande fédération autour de sa candidature qu'il nomme Fédération Démocrate Socialiste Cette fédération devait réunir les partis suivants : le Parti Radical, le MRP et la SFIO. Elle devait également rallier une partie des Républicains Indépendant, mais restait néanmoins fermée au PC.( deux partis acceptent : le PR et le MRP. Mais la SFIO (parti de Deferre) refuse sur la question de la laïcité ( le projet de la SFIO prévoyait l'abrogation de la Loi Debré. [...]
[...] A commencé sa carrière après la 2nde guerre mondiale au sein de l'UDSR. A été plusieurs fois ministre sous la 4e république. En 65,il est l'un des opposants les plus virulents au général de Gaulle : non seulement opposé au régime, mais également à la pratique présidentielle de De Gaulle. Il qualifie l'usage du référendum de Coup d'Etat permanant En 65, Après l'échec de la grande fédération de Deferre, il propose de réunir une petite fédération : l'union de la SFIO, du Parti Radical et de la Convention des Institutions Républicaines. [...]
[...] Le PC pense alors que sa fonction est de conduire l'union de la gauche. Ouverture en direction des classes moyenne, mais difficilement acceptable pour le PC ( visible dans Mai 68. Le mouvement étudiant est considéré par l'Humanité comme une mouvement petit bourgeois ( le PC est la principale victime de 68 : aux élections de Juin, son score est divisé par 2 ( 34 députés seulement. Le PC est jugé responsable des événements de 68 par la droite, et responsable de la défaite de Mai 68 par l'extrême gauche. [...]
[...] Avantages : charisme du personnage. Inconvénient : assise politique instable ( elle repose sur des rapprochements électoraux, fondamentaux sous la 4e république et incompatibles avec la 5e république. Après les élections de 67, le Centre démocrate perd des voix et ne peut être représenté à l'ass en tant que parti politique. Il doit donc former à l'assemblée un groupe nommé Progrès et Démocratie Moderne qui regroupe des anciens du MRP et des libéraux. Rivalité entre deux hommes à la fin des années 60: Jean Lecanuet, qui veut rester dans l'opposition au régime, et Jacques Duhamel , qui considère qu'il est possible de se rapprocher du régime pour pouvoir exercer des fonctions ministérielles et participer activement à la vie politique du pays PC dans les 60's Mort de Maurice Torez en 64. [...]
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