Systèmes majoritaires, représentation proportionnelle, élections, systèmes électoraux, suffrage
A l'heure où la Tunisie obtient les résultats de l'élection de son Assemblée constituante qui ont donné le parti islamiste Ennahda comme large vainqueur de ce scrutin proportionnel postrévolutionnaire, il peut être intéressant de se pencher sur ce mode de scrutin.
La définition générale des systèmes électoraux est qu'il s'agit de « l'ensemble des règles qui président à l'organisation des élections dans un État ». Le scrutin est « l'ensemble des opérations de vote, les modes de scrutin sont donc les modalités selon lesquelles est aménagé l'exercice du vote, ou suffrage et particulièrement les modalités de calcul des résultats électoraux.
On distingue généralement deux grandes familles de modes de scrutin : les systèmes majoritaires et la représentation proportionnelle.
[...] La définition générale des systèmes électoraux est qu'il s'agit de l'ensemble des règles qui président à l'organisation des élections dans un État Le scrutin est l'ensemble des opérations de vote, les modes de scrutin sont donc les modalités selon lesquelles est aménagé l'exercice du vote, ou suffrage et particulièrement modalités de calcul des résultats électoraux. On distingue généralement deux grandes familles de modes de scrutin : les systèmes majoritaires et la représentation proportionnelle. Les formules majoritaires fonctionnent sur le principe de l'élection du candidat qui a obtenu le plus de suffrages. Le mandat est alloué à celui qui recueille une majorité relative ou absolue. Les vainqueurs et vaincus sont très clairement désignés. [...]
[...] De nos jours, cette représentation proportionnelle fait peau neuve et est mise en avant pars des auteurs tels que Frédéric Rouvillois né en 1964, est un professeur de droit public agrégé à Caen, maitre de conférence et écrivain français. Ses travaux sont axés sur le droit de l'Etat, l'histoire des idées et des représentations. Il est conseiller de la Fondation Pour L'innovation Politique, un Think tank qui défend le mode de scrutin proportionnel. L'argument principal de cet auteur est l'injustice du système majoritaire : il ne permet pas aux minorités d'avoir une représentation politique. [...]
[...] -juste représentation des deux sexes, des différentes catégories sociales, des groupes ethniques et linguistiques -les minorités sont canalisées par le système -Représentées à leur juste valeur, elles s'apaisent (pas d'humiliation, d'écrasement) -plus de voix obtenues du vote sanction mais des voix données pour assumer un vrai rôle -Cette représentation permet de les responsabiliser plutôt que d'être dans la contestation : effet de dégonflage -Les seuils d'éligibilité ne pas les fixer trop bas pour garder une possibilité de gouverner -Les vainqueurs sont moins écrasants triomphe grossier J.Jaurès une voix suffit pour faire que l'une soit le peuple et l'autre le néant En canalisant les petits partis qui passent d'ennemis potentiels du système à candidat à la représentation, le système représentatif se délecte d'un groupe de victime de ce système et propose ensuite aux électeurs d'en profiter en leur offrant des choix plus conformes et plus proches de leurs idées politiques respectives grâce à une offre électorale plus large Mieux représenter la société civile : offre électorale plus large Le multipartisme -Le double impératif d'un scrutin est de représenter le plus fidèlement possible la diversité de la société tout en permettant de dégager une majorité claire qui permette de gouverner. -Formation plus complexe des gouvernements (coalitions). [...]
[...] En revanche, avec la représentation proportionnelle, le principe n'est pas de distinguer ceux qui remportent les élections de ceux qui les perdent. À la place, il s'agit d'attribuer aux diverses formations politiques une part des sièges correspondant à leur pourcentage de voix. Les scrutins à la proportionnelle visent à permettre l'élection d'une assemblée représentative de toutes les tendances. L'assemblée des élus est ici le miroir de la société et pour cela même les plus petits ont dans ce cas, le droit à la parole. [...]
[...] À l'inverse, dans les scrutins de liste, l'électeur apporte d'abord son suffrage à une liste, et la répartition des mandats se fait entre listes. La désignation des candidats est secondaire. L'histoire de cette représentation proportionnelle est une histoire vieille d'un peu plus d'un siècle et demi. Elle débute au milieu du XIXe siècle et se fonde sur des formules de traduction des voix en sièges, développées par plusieurs philosophes politiques comme Thomas Hare et John Stuart Mill. Ces hommes sont les premiers les porteurs de l'idée proportionnaliste et l'idée se répand en Europe. [...]
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