Knesset, démocratie israélienne, régime parlementariste, dérives du proportionnalisme, vie politique israélienne
La Knesset est le Parlement monocaméral d'Israël et siège dans la capitale Jérusalem. Il est composé de 120 députés, élus à la proportionnelle pour un mandat de 4 ans. La Knesset peut être dissoute par le Président israélien sur demande du premier ministre. D'autre part, Israël ne dispose pas de constitution, mais seulement de lois fondamentales votées par les députés, ce qui renforce d'autant plus le poids du Parlement. La Knesset, représentante du peuple, a toujours été depuis la création du pays en 1948, le centre de la vie politique israélienne pour le meilleur, mais aussi parfois le plus dommageable.
[...] Ainsi, le décret-loi a force de loi, c'est-à-dire qu'il dispose du même statut qu'une loi même s'il n'a pas été préalablement approuvé par l'Assemblée. Ces décrets-lois sont généralement utilisés dans les régime parlementaire monistes afin de permettre au gouvernement d'agir rapidement en évitant la discussion parlementaire parfois très longue. Tel fut le cas de la IIIème République française dont les gouvernements successifs ont usé et abusé de ces actes gouvernementaux notamment dans les années 1930 avec le président du Conseil Daladier qui instaura une dictature légale L'offre électorale : Désigne l'ensemble des partis qui se présentent devant les électeurs à chaque élections. [...]
[...] I La Knesset fait assurément d'Israël un régime parlementariste A. Les larges pouvoirs de la Knesset La Knesset vote les lois, vote le budget, élit le président et surtout contrôle le gouvernement. En effet, le Parlement israélien, par le biais de la question de confiance, peut renverser le gouvernement. Cette disposition usée et abusée par les parlementaires israéliens depuis de nombreuses années explique en grande partie l'instabilité chronique des gouvernements successifs. L'instauration de la contrainte de la censure constructive, c'est-à- dire obligeant les partis à présenter un candidat commun et donc empêcher l'alliance d'un jour de partis disparates, permettrait de remédier à cette faiblesse. [...]
[...] La Knesset peut être dissoute par le Président israélien sur demande du premier ministre. D'autre part, Israël ne dispose pas de constitution, mais seulement de lois fondamentales votées par les députés, ce qui renforce d'autant plus le poids du Parlement. La Knesset, représentante du peuple, a toujours été depuis la création du pays en 1948, le centre de la vie politique israélienne pour le meilleur, mais aussi parfois le plus dommageable. Problématique : Le rôle de la Knesset fait-il de la démocratie israélienne un régime parlementariste ? [...]
[...] II Le fonctionnement de la Knesset amène même un régime d'Assemblée A. Les dérives du proportionnalisme Le mode de scrutin israélien relève du proportionnalisme pur. Ainsi, le seuil pour obtenir des sièges est tellement bas, qu'il ne suffit pas à instaurer un semblant de majoritarisation. Cela a pour conséquence d'attribuer des sièges à de nombreux petits partis ne représentant qu'une infime fraction de la population. Ce morcellement du paysage politique empêche la formation de gouvernement reposant sur une majorité cohérente et solide. [...]
[...] L'échec des réformes Ces nombreux travers de la démocratie israélienne pourraient trouver leur solution dans l'élévation du seuil nécessaire pour la représentation. Cette mesure a déjà été adoptée en 1992 puis en 2002, passant de 1 à 2%. Cependant cette hausse fut trop faible pour être réellement efficace. L'élection quasi-populaire du premier ministre à l'anglaise a également été tentée dans le but de faire émerger un véritable leadership. Cependant, il n'existe pas d'élection majoritaire comme en Grande-Bretagne, ce qui laisse toujours le premier ministre dépendant des parlementaires. [...]
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