Premier ministre, Constitution, Charles de Gaulle, Vème République, administrations
Instauré lors de la IIIème République, le Premier ministre, appelé Président du Conseil jusqu'en 1958, a une place essentielle dans la Vème République.
Le général de Gaulle lors de son discours du 9 septembre 1958, le définit: « Le Premier ministre, choisi et nommé par le chef de l'État, est lui, aux prises avec la conjoncture. Ayant constamment à orienter, à coordonner et à suivre l'activité des autres ministres et celle des administrations, à mettre en exécution le pouvoir réglementaire, à conduire la participation du gouvernement au travail législatif et au contrôle du Parlement, à se tenir en contact avec les faits, les opinions, les intérêts,».
À ça, il ajoutera que « le Premier ministre est là pour durer et endurer.». Il faut préciser qu'il le dit d'un point de vue présidentiel.
D'après cette citation du général de Gaulle, comment peut-on définir les rôles du Premier ministre ?
La fonction de Premier ministre comprend tout d'abord un devoir de partenariat envers le Président de la République mais aussi de grandes responsabilités.
[...] Le Premier ministre est là pour durer et endurer. Charles de Gaulle Instauré lors de la IIIe République, le Premier ministre, appelé Président du Conseil jusqu'en 1958, a une place essentielle dans la Ve République. Le général de Gaulle lors de son discours du 9 septembre 1958, le définit: Le Premier ministre, choisi et nommé par le chef de l'État, est lui, aux prises avec la conjoncture. Ayant constamment à orienter, à coordonner et à suivre l'activité des autres ministres et celle des administrations, à mettre en exécution le pouvoir réglementaire, à conduire la participation du gouvernement au travail législatif et au contrôle du Parlement, à se tenir en contact avec les faits, les opinions, les intérêts, À ça il ajoutera que le Premier ministre est là pour durer et endurer.». [...]
[...] Le fait qu'ils appartiennent à des tendances politiques opposées donne au Premier ministre plus de liberté, il n'est plus aussi dépendant au Président que sous une coïncidence de majorités. Il existe aussi un caractère de partage des responsabilités grâce au système du contreseing. Le contreseing est la formalité par laquelle une personne ayant reçu qualité pour le faire, atteste de l'authenticité de la signature apposée sur un document par une autorité sur un acte public. (Dictionnaire du droit privé). L'existence de ce dernier empêche le Premier ministre de supporter tout le poids des décisions prises mais aussi au Président de gouverner seul. [...]
[...] En effet, le premier ministre doit sa nomination en tant que chef du gouvernement au Président de la République (art 8 de la Constitution de 1958). De cette manière, une hiérarchie se fait et le premier ministre doit allégeance au chef de l'État; il ne peut difficilement se mettre en travers des pouvoirs du Président de la République. Sans doute faut-il qu'il dure et endure assez longtemps pour parcourir ce qu'on peut appeler "une phase" dans l'oeuvre des pouvoirs publics, autrement dit, en moyenne, pendant plusieurs années. [...]
[...] Pour le général de Gaulle, cette hiérarchie est nécessaire, il ne peut y avoir de dyarchie. Certes on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet. Mais justement, il n'en est rien déclare-t-il lors d'une conférence de presse le 31 janvier 1964. Le Premier ministre se doit d'exécuter et d'interpréter les décisions du Président. Jean-Pierre Raffarin le qualifie notamment de chef d'orchestre Mais il est également en un sens le bouclier du Président. Il est celui qui est le plus exposé. [...]
[...] Pour illustrer ces propos, prenons le cas de François Fillon qui en endurant les retombées des choix gouvernementaux voit son champ d'action personnel réduit, il se retrouve en effet dans l'obligation de s'atteler à défendre les différents choix présidentiels (avec lesquels il n'est pas forcément d'accord). B. Contre-pouvoirs servant le Premier ministre Mais il existe des situations, telles que la cohabitation, plus simples à vivre pour le Premier ministre. Comme le dit Edith Cresson, Premier ministre de 1991 à 1992: " Premier ministre, c'est une figure christique ! On est là pour se sacrifier. [...]
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