Politique française - Le radicalisme

Thèmes abordés

Sciences politiques, politique française, radicalisme, Parti Républicain Radical, Parti Radical Socialiste, Bernard Tapie

Résumé du document

À mesure que la république s'impose, le radicalisme décline. Le radicalisme est une sensibilité, avant d'être un parti.
Les 1ers sont les Parti Républicain Radical et le Parti Radical Socialiste.

Extraits

[...] Ils sont implantés dans des réseaux comme les franc maçons, la ligue des droits de l'homme, de nombreux journaux, C'est le parti qui reflète le plus les aspirations de la bourgeoisie intellectuelle. Décomposition du radicalisme A la fin de la 2nde GM, les radicaux sont en difficultés. La IIIème République est associée au déclin. Le parti se divise entre une aile conservatrice et une aile de gauche. Le parti se bipolarise et éclate. En 1973, le mouvement des radicaux de gauche est crée, et en 1993, Bernard Tapie permet d'obtenir 12% aux européennes, mais ce succès est temporaire. [...]

[...] Le courant se structure autour de la 3ème république car c'est un moment de lutte intense pour les valeurs de la république. Suffrage universel, anticléricalisme, Le bloc des gauches va rassembler les radicaux, les modérés et certains socialistes. Les radicaux prennent de plus en plus de place dans le pays. En 1901, 1er congrès du parti radical. Ils obtiennent 280 parlementaires. Les gouvernements successifs ne peuvent plus faire sans eux. La question sociale leur apporte de nouvelles préoccupations. Les assurances sociales, retraites ouvrières, ils défendent l'impôt sur le revenu et la nationalisation. [...]

[...] Un parti charnière dans l'entre 2 guerres. C'est une période politique instable, le parti radical est le pivot des alliances. Au législative, ils font ils participent à plusieurs gouvernement et ont des places importantes (13 présidents du Conseil). Sa position devient centriste, ce qui lui permet de maîtriser le jeu des alliances. En 1919, une partie des radicaux soutiennent le bloc national (droite) jusqu'en 1924 où Herriot (gauche) conclue un accord avec les radicaux, déstabiliser par la crise des francs. [...]