Politique française, extrême droite, affaire Dreyfus, FN, Front Nationnal
L'extrême droite sur le plan historique est une constellation plus qu'une famille structurée. Ce n'est donc pas homogène, même si l'on peut identifier des constantes dans le discours. Ces constantes sont une opposition à la culture républicaine, le refus des valeurs républicaines de tolérance et de progrès, le nationalisme exacerbé.. Il y a trois typologies permettant de distinguer ces divers courants.
[...] Le fascisme à la française est une composante très marginale dans l'histoire de l'extrême droite. À l'époque, on parle du Parti Populaire Français qui est emmené par Jacques Doriot et qui collabore avec Pétain. Le traditionalisme ultraconservateur issu des légitimistes. Le national-populisme incarné par Jean-Marie Le Pen, il est issu du courant bonapartiste (boulangisme, poujadisme . Le national-populisme et le lepenisme ont en commun le culte du chef charismatique, la référence permanente au peuple et à son rassemblement, et un nationalisme traditionaliste. [...]
[...] A cette époque, il est le parti de la peur urbaine, des déclassés sociaux . En 1995, un électeur FN sur deux est ouvrier des ouvriers et 18% des chômeurs). Les hommes votent plus FN que les femmes même si elles militent d'avantage. Les jeunes, surtout ceux en situation d'échec, votent FN. Finalement, les électeurs du FN se rassemblent en leur autoritarisme dont l'emblème est l'adhésion massive à la peine de mort et le repli sur une communauté nationale. En 2002, le FN conquis le monde rural. [...]
[...] L'état français proclamé à Vichy n'est pas fasciste car ce n'est pas le projet d'un parti unique. À la libération, l'extrême droite est décimée ; elle est victime de l'épuration et des nombreux procès pour la collaboration avec l'ennemi notamment. Une partie de l'extrême droite réapparaît en 1956 lors de la poussée du poujadisme. Aux législatives de 56, on a 50 députés poujadistes et parmi eux on trouve Jean-Marie Le Pen. Mais ce succès est très éphémère et le mouvement poujadiste disparaît rapidement après 58. [...]
[...] La guerre d'Algérie fait ressurgir l'extrême droite. Pendant cette guerre, le mouvement Algérie française hostile à l'indépendance est proche de l'extrême droite. Ce mouvement a un candidat à la présidentielle de 65 ; c'est Tixier-Vignancourt et son directeur de campagne est Jean-Marie Le Pen. Il fait des suffrages. C'est dans les années 80 qu'elle connaît un nouveau développement. Chapitre Le Front National Historique. En 1972, le FN est créé, il regroupe des personnes issus de Vichy, de la collaboration, du combat pour l'Algérie française, du poujadisme, et de l'activisme étudiant. [...]
[...] Le vote frontiste se concentre à la base sur le littoral méditerranéen, au sud-ouest et dans la région parisienne. L'immigration n'est pas encore inclut dans leur discours. En 1981, les 500 signatures ne sont pas obtenues pour sa candidature, ainsi il appelle à voter Jeanne d'Arc, ce qui en fera l'icône historique du FN. Poussée dans les années 80 En 1980, le FN connaît une poussée due à l'alternance politique, l'enchaînement d'élections favorables par leur nature et leur mode de scrutin, une montée de l'immigration, la crise économique et les affaires politiques. [...]
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