Politique - extérieure - france - république - De Gaulle - Pompidou - Mitterrand - Chirac - Sarkozy - relations - Etat - extérieur - économie - histoire
Le politique extérieure renvoie à la manière de gérer les relations avec les autres Etats. En France, le domaine de la politique étrangère est confié au Président de la République. En effet, les articles 5 et 14 de la Constitution française de 1958 en sont la preuve. L'article 5 fait du Président de la République « le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ». L'article 14 lui donne le pouvoir d'accréditer les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères. De même, « les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui ». Ainsi, étudier le politique extérieure de la France consiste à comprendre les relations qu'entretient le Président avec les autres Etats à un moment donné.
D'autres parts, la France est le fait d'une longue tradition en ce qui concerne sa politique étrangère. En effet, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la naissance de l'OTAN (l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en 1949 et la création de la Communauté économique européenne (qui deviendra l'Union européenne) en 1957, la France a à la fois diminué sa marge de manoeuvre en termes de politique étrangère en intégrant ces organisations et les Présidents successifs ont souvent préféré le calme extérieur afin de ne pas exacerber les tensions intérieures. De plus, nous constatons d'ores et déjà que les axes majeurs de la politique extérieure de la France concernent les Etats-Unis et l'Union européenne.
Hormis quelques bouleversements majeurs, tel que le départ du commandement intégré de l'OTAN en 1966, décidé par le Président De Gaulle, les positions de la France vis-à-vis de l'extérieur sont restées approximativement les mêmes. Les changements de directions proviennent principalement des décisions prises à l'échelle européenne ou dans le cadre des résolutions de l'ONU, ou encore d'un alignement sur les Etats membres de l'OTAN. Ainsi la France a pris part au conflit en Afghanistan aux côtés des Etats-Unis, mais sous bien le commandement de l'Alliance atlantique. En d'autres termes, nous pouvons affirmer que les relations entre la France et les autres Etats sont marquées par la stabilité. Les Présidents successifs ont toujours gardé une certaine ligne de conduite.
[...] De plus, nous constatons d'ores et déjà que les axes majeurs de la politique extérieure de la France concernent les Etats-Unis et l'Union européenne. Hormis quelques bouleversements majeurs, tel que le départ du commandement intégré de l'OTAN en 1966, décidé par le Président De Gaulle, les positions de la France vis-à-vis de l'extérieur sont restées approximativement les mêmes. Les changements de directions proviennent principalement des décisions prises à l'échelle européenne ou dans le cadre des résolutions de l'ONU, ou encore d'un alignement sur les Etats membres de l'OTAN. [...]
[...] Par cette relative neutralité, la France garde une forme d'indépendance. Dans son ouvrage, Réflexions sur la politique extérieure de la France, François Mitterrand, Président de 1981 à 1995, résume la politique extérieure de la France en indiquant qu'elle s'ordonne autour de quelques idées simples : l'indépendance nationale, l'équilibre des blocs militaires dans le monde, la construction de l'Europe, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et le développement des pays pauvres. Ainsi, bien que le contexte international ait considérablement changé depuis les années De Gaulle, la position de la France reste la même, au moins dans la théorie, puisque la pratique a du s'adapter à quelques bouleversements tels que l'effondrement du bloc soviétique à partir de 1989 et le nouvel équilibre des puissances mis en place après cela. [...]
[...] S'il n'y avait qu'un fait à retenir, c'est évidemment son opposition à la guerre d'Irak qui fut le plus éclatant et qui restera dans les mémoires, expliquant en grande partie sa forte popularité. Il restera la référence de sa double présidence. C'est ainsi que nous arrivons à Nicolas Sarkozy, élu Président de la République en 2007. Et ce travail a la volonté de comprendre les éléments de rupture et de continuité de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy par rapport à ses prédécesseurs. [...]
[...] En France, le domaine de la politique étrangère est confié au Président de la République. En effet, les articles 5 et 14 de la Constitution française de 1958 en sont la preuve. L'article 5 fait du Président de la République « le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ». L'article 14 lui donne le pouvoir d'accréditer les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères. De même, « les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui ». [...]
[...] C'est le Général De Gaulle et sa « certaine idée de la France » qui ont inauguré la pratique des relations étrangères sous la Vème République. Le général de Gaulle veut rendre à la France sa place dans le monde en lui donnant les moyens d'une politique d'indépendance et de grandeur. C'est dans cette perspective qu'il cherche à donner des impulsions nouvelles à la construction européenne. Il est en effet favorable à une Europe dont la France et l'Allemagne seraient les piliers, mais il refuse tout abandon significatif de souveraineté à une autorité supranationale. [...]
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