Les partis politiques - publié le 12/11/2012

Thèmes abordés

Parti politique, approche organisationnelle, CEVIPOF, taux d'adhésion, élections

Résumé du document

Enquête du CEVIPOF: moins d'un français sur quatre fait confiance aux partis politiques.
Évolution du rôle du parti par le biais du taux d'adhésion. Il chute absolument partout dans les démocraties. Même dans les bastions de l'adhérence partisane, il y a une érosion. France = lanterne rouge du taux d'adhésion.
Contestation du rôle de médiation du parti dans la vie politique. On s'aperçoit néanmoins qu'ils restent aujourd'hui des acteurs centraux de la vie politique. Même dans les élections locales, rôle décisif des partis, leaders politiques issus des partis.

Extraits

[...] - Les partis de masse = partis de militants, faire l'éducation politique des adhérents, en dégager une élite. Les adhérents sont la substance du parti, le parti repose sur les cotisations versées par ses membres, versement démocratique contre versement capitaliste pour Duverger. Sélectionner une élite à partir du peuple. Structures hiérarchisées, centralisées, avec une bureaucratie (PC avait des permanents dans toutes les fédérations de France). Dans les partis de masse il faut distinguer 2 types: - spécialisés = s'inscrivent dans le jeu de la démocratie pluraliste - totalitaires = veulent en sortir (fascistes avec pour structure de base la milite / communiste avec comme structure de base la cellule). [...]

[...] Les partis politiques - Enquête du CEVIPOF: moins d'un français sur quatre fait confiance au parti politique. - Évolution du rôle du parti par le biais du taux d'adhésion. Il chute absolument partout dans les démocraties. Même dans les bastions de l'adhérence partisane, il y a une érosion. France = lanterne rouge du taux d'adhésion. - Contestation du rôle de médiation du parti dans la vie politique. On s'aperçoit néanmoins qu'ils restent aujourd'hui des acteurs centraux de la vie politique. [...]

[...] "à bas le parti ! vive la ligue" Anders Vail Les partis américains fonctionnent différemment: ouverts, perméables à la base et au sommets, faiblement structurés hormis durant les campagnes électorales, le pouvoir n'est pas partagé dans un cercle mais entre tous les niveaux, en différentes strates. Pas d'analyse oligarchique mais STRATARCHIQUE. Maurice Duverger distingue deux types de partis: - Les partis de cadres = ne cherchent pas à regrouper un nombre d'adhérent aussi élevé que possible mais réunit des notables présents en vertu de leur prestige, de leur fortune (la qualité > la quantité). [...]

[...] Dans d'autres horizons (Scandinavie, Suisse), coopératives agricoles vont donner naissance à des partis agrariens. Groupes religieux, partis à forte dimension confessionnelle aux Pays Bas, en Scandinavie, Europe du Sud (démocrates chrétiens, groupes d'Eglises). Dans l'entre deux guerres, naissance de partis fascistes, autoritaires à partir d'associations d'anciens combattants (Parti social français de La Roque à partir de Croix de Feu). Les partis de création extérieure donnent des partis plus centralisés, disciplinés, méfiants vis à vis des élites quand des partis de création électorale et parlementaire donnent des partis plus souples Kenneth Janda, A conceptual Framework for the comparative analysis of political parties Il étudie 277 partis - Les partis nés par fusion ou par scission: surtout dans les pays en développement. [...]

[...] Cette logique a modifié les partis. Ce n'est pas une variable structurelle et pourtant a eu de l'influence sur les partis - Otto Kircheimer: À côté des partis de masse et de cadre, 3ème type de parti dans les années 60: le "catch all". Partis modernes s'adressant aux électeurs avant tout, interclassantes, pas au notables ou aux militants seulement. Recrutent dans l'ensemble du dispositif social avec une idéologie peu précise (unanimisme national), "partis d'électeurs" pour Charlot 3.2 L'approche entrepreneuriale Joseph Schumpeter, Capitalisme, Socialism and Democracy Le parti est une entreprise dans laquelle les acteurs ont des stratégies pour imposer des intérêts dans une logique concurrentielle comme des acteurs économiques sur un marché (analyse weberienne). [...]