E-démocratie, collectivités locales, internet, démocratie participative, démocratie représentative, Constitution, république, élection
Les questions de participation numérique, ou e-démocratie, surgissent de plus en plus et de façon prégnante dans les processus de partage du pouvoir, qu'il soit local, départemental ou national. De colloques en forums et de conférences en séminaires, les experts, élus et chercheurs s'attèlent à en démêler les fils conducteurs pour en extraire les conclusions d'application pratique et d'évolution dialectique.
Mais dans tout ce tumulte novateur et ses échos médiatiques, les citoyens sont quelque peu oubliés, eux qui pourtant représentent le cœur, l'essence même de la question ; ravalés au rang d'alibi, ils font savoir aux oreilles attentives qu'il faut prendre garde à ne pas outrepasser la réponse populaire, celle qui surprend et parfois fait basculer tous les sondages. Les 4 points suivants résument partie de leurs préoccupations, à prendre en compte.
[...] Aujourd'hui, la représentativité reste la garantie démocratique, ce qui n'interdit aucunement, bien au contraire, de travailler à un partage progressif du pouvoir (du moins au niveau local pour commencer ) III. La dédiabolisation Qui n'a pas entendu dans son entourage associatif ou sur le terrain : je me méfie d'internet, j'ai peur de voir mes données personnelles récupérées et exploitées à des fins peu en accord avec mes options ? L'effort des élus et professionnels est indéniablement à porter sur la dédiabolisation d'internet, dont le danger de dérive reste très relatif et de porte extrêmement limitée. [...]
[...] Les 4 points suivants résument partie de leurs préoccupations, à prendre en compte. I. L'émulation et l'accompagnement Nombre d'élus de collectivités locales font savoir leurs difficultés à mobiliser les citoyens, pourtant favorables aux processus participatifs L'e-démocratie apparait comme une des solutions à rajouter à l'éventail des autres processus : réunions, rencontres, groupes de travail, diagnostics en marchant, balades urbaines, enquêtes urbaines, etc. Pour nombre de maires de communes de banlieue ou de moyennes villes de province, les conditions de travail de leurs concitoyens les éloignent de la participation physique aux rencontres et concertations publiques. [...]
[...] Le feed-back Élément essentiel du processus, le retour ou feed-back : quoi de pire pour un citoyen, finalement convaincu du bien-fondé du processus, de ne pas connaitre le résultat de sa participation, autrement qu'en s'entendant dire - ou se voir écrire ; allez sur tel site, tout y est Désintérêt immédiat assuré La question du retour régulier, argumenté, détaillé, permettant y compris l'interactivité dans la réponse même, doit être au cœur des préoccupations des initiateurs du processus. Le syndrome 1-9-90 d'engagement de participation d'observation), quoique discutable d'un expert à l'autre, reste une réalité non virtuelle : le retour attentif en réponse à l'effort participatif doit être au cœur des préoccupations des acteurs du processus. Sauf à considérer à tort - qu'il ne serait qu'un gadget utile aux moments électoraux ? [...]
[...] Internet apparait comme une solution d'ouverture démocratique ; mais quid des personnes âgées ? Elles participent physiquement, mais pas toujours, et pourtant utilisent internet. La solution résiderait dans un accompagnement non pas individuel, mais collectif, lors des réunions publiques où elles pourraient (et aussi d'autres catégories comme les personnes d'origine étrangère ne maitrisant pas correctement le français, ou encore des citoyens peu ouverts aux TIC) se prononcer par internet avec l'aide d'un animateur-accompagnateur. Pourquoi aussi ne pas imaginer des séances participatives dans des clubs âge où l'on projetterait les questions sur grand écran et on répondrait en direct après en avoir débattu, avec l'aide d'un animateur formé (ou d'un élu, également formé) ? [...]
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