On peut définir de manière générale un citoyen comme un individu placé sous l'autorité et la protection d'un Etat, jouissant de droits civiques et ayant des devoirs envers cet État. Chaque citoyen exerce à sa façon la citoyenneté telle qu'elle est établie par les lois et intégrée dans l'ensemble des moeurs de la société à laquelle il appartient. La citoyenneté est intimement liée à la démocratie et implique qu'on fait partie d'un corps politique, l'Etat (...)
[...] Dans différentes disciplines, les enseignants incitent les élèves à s'appuyer sur des éléments extraits de différents documents scientifiques (textes d'auteurs, tableau de données de l'Insee, de l'Ined, etc.) afin de bâtir une réflexion argumentée, expliquée et illustrée sur différentes thématiques (selon les programmes officiels des disciplines concernée). Walzer M. cité par J-Y.Dormagen et D.Mouchard dans Introduction à la sociologie politique ,Deboeck http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/7ed.asp D. Gaxie, Le cens caché, Seuil 2003, La poussée des abstentions : protestation, malaise, sanction Pascal Perrineau, Ysmal Colette (dir.), Le vote de tous les refus. Les élections présidentielles et législatives de 2002, Presses de Sciences Po, Paris J. Habermas, Théorie de l'agir communicationnel Fayard E. Kant, Qu'est-ce que les Lumières ? [...]
[...] On peut ainsi définir le citoyen comme le membre d'une communauté politique, doté de prérogatives et chargé des responsabilités qui sont attachées à cette appartenance Ainsi, selon la vision républicaine de la citoyenneté, celle-ci repose sur un idéal de participation politique : tout individu remplissant les conditions d'exercice de ses droits civiques doit participer à la chose publique. C'est en tenant compte de cet idéal de participation, idéal du citoyen actif dans la cité, que l'Ecole joue un rôle important dans la formation du citoyen. Ainsi, par exemple Condorcet met en avant le lien entre l'école et la citoyenneté. Pour ce dernier, la question des savoirs et celle de la citoyenneté sont intrinsèquement liées si l'on se réfère à une République composée de citoyens capables de choix raisonnés et rationnels. [...]
[...] La principale idée que l'on retient est que l'instruction publique, la citoyenneté et la république forment un tout. Cependant, on constate un écart important entre ce citoyen idéal et les faits : Seule une part limitée de la population s'intéresse à l'univers politique et en a une connaissance spécifique. D. Gaxie[3] ou encore A. Muxel[4] ont montré l'existence d'un lien entre capital culturel et scolaire des individus et la participation politique. La majorité des personnes ayant un niveau d'instruction supérieur se déclarent intéressée par la politique et, à l'inverse les personnes ayant reçu une instruction primaire se déclarent en majorité peu ou pas intéressé par la politique. [...]
[...] Il est ainsi possible de parvenir à un consensus sur les normes politiques ou éthiques en débattant de manière argumentée. Il s'agit dès lors de maîtriser un certain nombre de connaissances et avoir la capacité de les mobiliser de manière organisée afin de construire une argumentation solide pour défendre un point de vue. Le citoyen doit donc, pour être en mesure de participer à la vie de la cité, être doté des compétences nécessaires. C'est principalement à l'école que les individus sont formés à ce type d'exercice démocratique. [...]
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