En France, l'interprétation du vote est devenue un aspect essentiel de la science politique. Siegfried a élaboré des cartes qui permettent de visualiser le vote de la population selon le territoire, la population, sa densité (ex : faible densité entraine un vote conservateur).
Depuis la 2nd guerre mondiale, les méthodes ont évoluées. La géographie électorale existe mais elle va être éclipsée par les méthodes d'enquête que sont les sondages. La perspective d'origine est les enquêtes commerciales, le sondage d'opinion nait dans les études de marché et va être transposé sur le terrain électoral. On va pouvoir déterminer un échantillon représentatif d'une population.
[...] Elle insiste sur la psychologie individuelle et les perceptions politiques des individus plus que sur les appartenances sociaux culturelles. Pour Michigan, la stabilité s'enracine dans l'identification partisane : un attachement affectif des individus pour un parti politique qui fait intégralement part de leur identité personnelle. Il n'y a pas d'autres justifications dans les enquêtes au fait de voter pour un partis que l'appartenance partisane. Cette identification partisane est le produit de la socialisation primaire des individus et perdure durant leur existence. [...]
[...] En même temps, l'identification partisane comme facteur du choix des électeurs ne cesse de régresser. Un enjeu électoral peut être défini comme une question politique saillante dans la campagne : une question sur laquelle un candidat ne peut pas prendre position. C'est sur la base duquel un électeur est censé se déterminer dans les urnes par le vote. Il y a des enjeux consensuels : la paix dans le monde mais c'est un enjeu peu saillant. Il y a des enjeux conflictuels : ex : immigration. [...]
[...] Il y a une solution de compromis entre ces 2 modèles. C'est la notion de l'électeur raisonnant que propose Popkin. Tous les travaux sur le vote confirment un paradoxe que malgré l'élévation continue et générale du niveau d'éducation, le niveau global de connaissance politique des citoyens ne semble pas progresser. Popkin prend acte de ce paradoxe et décrit un électeur raisonnable qui se conduit en politique comme un investisseur avisé sur un marché économique. Il est rationnel pour un citoyen de ne pas accumuler les informations, de ne pas suivre assidument une campagne électorale ou de connaitre parfaitement les programmes. [...]
[...] Échantillon de 3000 personnes représentatives de la population du compté dans son ensemble. Dans cet échantillon il y a 4 sous échantillons de 600 personnes représentatives de la population globale. Sur ces 4 groupes, l'un d'entre eux avait été enregistré plusieurs fois : c'est ce qu'on appelle un panel. Par cette méthode, Lazarsfeld a établi plusieurs groupes d'individus : ceux qui se décident très tôt, ceux qui se décident pendant la campagne et ceux qui se décident à la fin. [...]
[...] Une personne pense politiquement comme elle est socialement. Le vote est un comportement individuel, réglé par des normes collectives qui sont celles des divers groupes d'appartenance des individus. L'homogénéité des groupes sociaux auquel un individu appartient est déterminant dans les choix politiques et du choix au moment électoral. Les chercheurs de Columbia insistent sur le fait que ce sont les relations personnelles des électeurs qui les influencent plus que les médias. Un flux de communication en 2 étapes : les médias n'influencent que de manière indirecte les électeurs, ils influencent un certain nombre de leader au sein d'un groupe qui influencent eux même les membres de ce groupe. [...]
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