élection présidentielle, États-Unis, caucus, Grands Electeurs, Obama
Le processus d'élection du président peut être divisé en deux temps :
Première étape : on sélectionne des candidats de chaque parti par caucus/primaire.
Seconde phase : la compétition entre les candidats désignés lors des caucus/primaires (suffrage indirect élection par les Grands Électeurs qui sont élus par la population)
S'agissant de la 1re phrase, elle-même peut être divisée en deux étapes :
Caucus ou primaire (selon le choix des États).
Primaire : processus de sélection des candidats des deux principaux partis. Elles peuvent être fermées (procédure la plus simple : pour être électeur à ces primaires, il faut être déclaré officiellement comme appartenant à ce parti, semi-fermé [intermédiaire : à la fois elle est ouverte aux adhérents du parti, mais également à des électeurs qui ne sont affiliés à aucun parti] ou ouvertes [les sympathisants déclarés d'un parti peuvent voter dans la primaire d'un autre parti].
Caucus : processus de sélection des candidats encore pratiqué dans une douzaine d'États, il prend plus le caractère d'un meeting, d'une réunion politique, que d'une élection. Moins onéreux que l'élection en primaire, le vote n'est pas secret [à main levée], mais très peu de participation en réalité : seuls ceux qui sont motivés participent et ça déforme donc le résultat des votes.
[...] Sur la méthode d'attribution des grands électeurs : les grands électeurs se réunissent le mardi de novembre, ils votent dans chaque État pour un bulletin portant le nom d'un seul candidat (mais qui renvoi à une liste). Le candidat arrivait en tête au niveau de l'État obtient la totalité des mandats électoraux. Arguments contre l'existence de ce collège : ce mécanisme ne prend pas en compte les expressions minoritaires. De plus, il est tout à fait possible d'obtenir une majorité au sein du collège tout en étant minoritaire en voix au niveau national. [...]
[...] Gore, la solution retenue par la Cour suprême en l'espèce ainsi que la portée de cet arrêt. Dans cette affaire était en jeu l'attribution des 25 grands électeurs de Floride à Bush ou à Al Gore, ces 25 électeurs étaient nécessaire à l'un comme l'autre pour remporter l'élection. Or, le résultat du vote fut douteux en raison de la méthode retenue pour permettre à l'électeur de voter. L'électeur devait perforer une liste comportant le nom de tous les candidats et dans certain cas les machines ne sont pas parvenus à enregistrer les votes correctement. [...]
[...] Expliquez quelle est l'origine du caractère indirect de l'élection du Président des États-Unis. Quelles sont les objections majeures soulevées à l'encontre de l'existence du collège électoral ? Ces critiques vous apparaissent-elles pertinentes ? Une fois admis le principe d'un exécutif monocéphale il restait pour les constituants à déterminer de quelle manière allait-on élire le président de la République. Plusieurs propositions, notamment celle de faire élire le président par les parlementaires, cette proposition a été abandonné car risque que le président se sente redevable de ces parlementaires, or US les parlements ne peuvent pas faire un vote de confiance et le président dispose d'un droit de veto (s'il avait élu par les assemblés il n'aurait jamais opposé son droit à ceux qui l'ont élu), on a également émis hypothèse élu par le peuple (président des États avant le président du peuple + compliqué). [...]
[...] Primaires : C'est le processus par lequel les électeurs sélectionne les candidats à l'élection présidentielle. Ces primaires peuvent êtres organiser de manière : Ouverte : c'est lorsque les électeurs, quels que soient leur appartenance politique, peuvent se prononcer soit pour les délégués démocrates, soit pour les délégués républicains. Fermée : c'est lorsque la désignation des délégués démocrates ou républicains n'est ouvertes qu'à celles et ceux qui, au préalable lors de leur inscription sur les listes électorales, ont déclaré voter républicain ou démocrates. [...]
[...] Le vice-président est alors immédiatement habilité à exercer ses pouvoirs. Mais le président dispose d'une forme de riposte, il peut faire appel. Il reprend ses fonctions s'il fait appel sauf si le vice-président et le cabinet persiste à le déclarer incapable et le font savoir par le biais d'une seconde déclaration écrite envoyée au président des chambres. Au final, dans ce cas c'est le Congrès qui va se prononcer, si chacune des deux chambres réunie une majorité des c'est-à-dire qu'on se prononce sur l'incapacité, le vice-président est alors confirmé en tant que remplaçant. [...]
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