La démocratie apparait à Athènes au Ve siècle av. J.-C., c'est le gouvernement par le peuple et pour le peuple qui exerce son droit de décider soit directement soit plus souvent par ses représentants élus. En France, la démocratie électorale a atteint sa maturité depuis la Seconde Guerre mondiale. En 1945, les femmes peuvent voter. La Révolution française de 1789 a joué un grand rôle dans l'existence même de la démocratie électorale. En effet, dès 1789 apparait la figure de la citoyenneté, sous un régime censitaire (une minorité vote).
Dès lors, on peut être amené à se demander qu'elles furent les étapes de la construction d'un tel édifice que forme la démocratie électorale ?
[...] Fin des années 1960, c'est la disparition des partis de masse. DUVERGER parle alors de partis de cadre. Les notables dirigeaient des réseaux qui ont diffusé des valeurs notamment dans les campagnes. Le processus d'implantation de la démocratie au sein des populations s'est réalisé par l'intermédiaire des partis, des clubs (exemple : franc-maçon). Outre l'importance qu'a jouée la mobilisation partisane dans la construction de la démocratie électorale, désormais c'est l'individualisation de l'opinion qui est la pierre angulaire de la démocratie électorale moderne. [...]
[...] La base de la démocratie électorale, c'est le suffrage universel de 1848. L'étymologie du mot suffrage renvoie à l'idée de tesson brisé. En effet pour voter à l'origine on utilisait des tessons de poterie comme bulletin de vote. La démocratie apparait à Athènes au Ve siècle av. J.-C., c'est le gouvernement par le peuple et pour le peuple qui exerce son droit de décider soit directement soit plus souvent par ses représentants élus. En France, la démocratie électorale a atteint sa maturité depuis la Seconde Guerre mondiale (1945, les femmes peuvent voter). [...]
[...] Le suffrage universel et le vote ont été perçus par les gouvernements comme un moyen de pacifier le peuple. L'une des vertus de l'urbanisme HAUSSMANNIEN a été d'envisager les risques révolutionnaires et de leur appliquer des remèdes urbains comme la création de grandes avenues. À partir de la IIIe République, on constate la pacification des bureaux de vote. Le vote est perçu comme un rituel laïc. La deuxième idée, c'est la civilité électorale. Le vote n'est pas uniquement un moyen de choisir nos gouvernants. La civilité c'est le savoir- vivre entre citoyens. [...]
[...] Pour Robert CASTEL (sociologue), dans le cadre du développement du capitalisme, les familles et les réseaux villageois sont devenus moins protecteurs. Les populations ont cherché d'autres modes de solidarité. La première dynamique c'est la culture de la participation. On observe cette dernière dans Jacquou Le Croquant (Eugène Le Roy). La deuxième dynamique c'est l'étatisation et la politisation. On donne une couleur au politique. L'État devient de plus en plus étoffé. La figure du citoyen va se répandre avec l'État nation. [...]
[...] Toute élection amène nécessairement des tentatives de fraude. Il y a toujours eu des pratiques d'achat de vote. Les fraudes sont consubstantielles à l'acte de vote. Il y a une tendance de juridiciation du contrôle. Pendant longtemps le contrôle était fait par les Assemblées elles- mêmes (absence de confiance aux juges). La constitution de 1958 et le contrôle exercé par le Conseil constitutionnel au niveau des élections ont pour conséquence de multiplier le contentieux électoral. Dès la fin des années 1990, un tiers des élections donnent lieu à des recours contentieux. [...]
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