Pierre Martin est ingénieur de recherche en Sciences politiques à l'Institut d'études politiques de Grenoble, habilité à diriger des recherches, il est le spécialiste de l'analyse des résultats électoraux et de l'étude des systèmes électoraux (...)
[...] Pierre Martin illustre son ouvrage avec des exemples précis, des faits et définit bien les différents scrutins. Dans les trois premier chapitres, on comprend parfaitement bien les principaux modes de scrutin et leurs effets sur le passage des voix aux sièges. A cet effet, le mode de scrutin influence totalement les électeurs. Cet ouvrage de Pierre Martin est accessible à tous. [...]
[...] Il s'agit d'un système par quotient, mais d'un type bien particulier. Elle fonctionne à partir de candidature individuelle dans des circonscriptions n'ayant pas un trop grand nombre de siège (de 2 à à pourvoir. Chaque électeur doit classer sur son bulletin de vote les candidats de sa circonscription par ordre de préférence, comme dans le cas du scrutin uninominal alternatif. Tous les candidats ayant atteint le quotient sur les premières préférences sont déclarés élus. Si un candidat a dépassé le quotient, ses bulletins en surplus sont repartis entre les autres candidats selon les préférences suivantes. [...]
[...] Dans les pays de l'ancien bloc de l'est, la plupart des systèmes électoraux mixtes proviennent de l'addition d'une part proportionnelle à l'ancien scrutin uninominal soviétique. La part proportionnelle a souvent été exigée par l'opposition, le pouvoir communiste à même de faire le jeu des notables en place. En Russie, le scrutin utilisé pour les élections du 12 décembre 1993, en remplacement du traditionnel scrutin soviétique uninominal à deux tours utilisé pour les élections de mars 1990, poussait cette logique de compromis jusqu'à l'extrême: sur les 450 députés de la Douma ont été désignés à la proportionnelle dans une seule circonscription, la plus grande du monde, qui couvrait toute la Russie, les 225 autres ayant été élus dans les circonscription locales au scrutin uninominal à un tour. [...]
[...] Les systèmes électoraux et les modes de scrutin Monchrestien, Coll.Clefs. Pierre Martin est ingénieur de recherche en sciences politiques à l'institut d'études politiques de Grenoble, habilité à diriger des recherches, il est le spécialiste de l'analyse des résultats électoraux et de l'étude des systèmes électoraux. Il effectue régulièrement des commentaires des élections nationales et locales. Son ouvrage Les systèmes électoraux et les modes de scrutin est consacré à l'exposé des différents modes de scrutin et de leurs effets non négligeables sur la composition de l'assemblée. [...]
[...] Avant d'être développées par les européens, les différentes techniques de la représentation proportionnelle l'ont d'abord été aux Etats-Unis à partir de 1791. Pierre Martin explique, en effet, les méthodes par quotients: on calcule d'abord un quotient qui est le nombre de voix nécessaires pour obtenir un siège. Ensuite, on divise le nombre de voix de chaque liste ou candidat par le quotient. Le nombre entier ainsi obtenu détermine le nombre de sièges auquel la liste a droit au quotient. Le vote unique transférable a été le premier système proportionnel. [...]
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