Le peuple, la crise, et la politique, Guy Michelat, Michel Simon, vote, élection, campagne électorale, appartenance sociale, vote de classe
Guy Michelat, Michel Simon, « Le peuple, la crise, et la politique », La Pensée, hors-série, supplément au n°368, mars 2012, Paris, Fondation Gabriel Péri, pp 85-107.
Michel Simon est un sociologue, ancien professeur de sociologie à la faculté de Lille 1. Guy Michelat est directeur de recherche émérite CNRS au CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Science Po Paris.
[...] Le peuple, la crise, et la politique Guy Michelat, Michel Simon I. Auteurs : Michel Simon est un sociologue, ancien professeur de sociologie à la faculté de Lille 1. Guy Michelat est directeur de recherche émérite CNRS au CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Science Po Paris. Ses recherches portent sur les relations entre comportements politiques et religieux. II. Texte : Il s'agit d'un article, extrait de la revue La Pensée, réalisé avec le soutien de la fondation Gabriel Péri. [...]
[...] En regardant la proximité partisane de 1988 à 2010 on remarque que les électeurs se sentent plus proches de la gauche ; or la droite l'a plus souvent remporté lors des élections présidentielles depuis 1988. Les auteurs mettent en garde sur deux points dans leur enquête : d'une part, elle est réalisée en juin 2010 après des élections régionales favorables à la gauche et d'autre part, les chiffres sont en décalage de deux ans avant les élections présidentielles de 2012. [...]
[...] Les derniers facteurs étudiés concernent la pratique ou non du catholicisme et les attitudes politico-idéologiques dont le Xéno-autoritarisme et le libéralisme économique. Le degré de pratique du catholicisme tend à favoriser la proximité pour la droite. Les non pratiquants sont plus proches de la gauche. Le xéno-autoritarisme et le libéralisme économique amènent à une proximité avec la droite. Enfin l'association de l'immigration au chômage trouve plus d'écho à droite et surtout à l'extrême droite. La compréhension des comportements électoraux est donc un phénomène complexe mêlant de nombreux déterminants qui ne se réduisent pas à la théorie du vote de classe. VI. [...]
[...] Il a surtout bénéficié de la chute de Lionel Jospin, candidat de la gauche, et du fort recul de la droite de gouvernement Les sans préférences partisanes ont peu fluctué de 1988 à 2010, mais en 2007 leur taux est le plus faible, car il est seulement de Cela s'explique par la participation forte des électeurs pour cette élection présidentielle de 2007. Les seconds facteurs étudiés sont l'appartenance à une catégorie socioprofessionnelle, notamment populaire et ouvrière, et l'incidence de l'âge sur le vote. Les catégories populaires et ouvrières se sentent plus proches des partis de gauche. En effet, plus le nombre d'attributs ouvriers augmente, plus les ouvriers ont une préférence partisane pour la gauche. [...]
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