Ce texte de Frédéric Bon et Jean-Paul Cheylan traite du courant communiste en France. Les deux auteurs y font une analyse du vote communiste dans l'espace et dans le temps (du Front Populaire à 1988) et cherchent à expliquer sa constante géographique malgré un déclin entamé dès 1958.
Ils repèrent tout d'abord trois bastions principaux du communisme que sont le Nord (Nord-Pas-de-Calais et Ile de France), le Massif Central et l'arc méditerranéen.
[...] L'évolution du courant communiste entre 1958 et 1986 se caractérise par un repli global du communisme, toutefois moins prononcé dans le sud-ouest, terre traditionnelle du radicalisme puis du socialisme et laisse à penser que le communisme résiste mieux dans les régions où le socialisme est fort contrairement aux banlieues populaires de Paris et autres circonscriptions tenues par des communistes où ces derniers semblent avoir déçu leur électorat et où l'on enregistre une baisse substantielle du vote communiste. Le communisme en France s'inscrit donc dans une forte stabilité sociologique (ouvriers et milieu rural) et géographique (les trois bastions à l'échelle nationale et les banlieues ouvrières à l'échelle municipale) malgré une baisse constante d'influence. De plus, on observe entre 1958 et 1986 des migrations du vote communiste vers le sud-ouest, terre traditionnelle de la gauche. [...]
[...] Compte-rendu de lecture : La France qui vote, Frédéric Bon et Jean-Paul Cheylan Ce texte de Frédéric Bon et Jean-Paul Cheylan traite du courant communiste en France. Les deux auteurs y font une analyse du vote communiste dans l'espace et dans le temps (du Front Populaire à 1988) et cherchent à expliquer sa constante géographique malgré un déclin entamé dès 1958. Ils repèrent tout d'abord trois bastions principaux du communisme que sont le Nord (Nord-Pas-de-Calais et Ile de France), le Massif Central et l'arc méditerranéen. [...]
[...] En effet la pratique religieuse de certains départements fortement ouvriers peut expliquer la faiblesse du vote communiste dans ces départements, de plus le vote communiste repose aussi sur d'importantes bases rurales. Le mise en relation du vote communiste et de la proportion d'ouvriers à Marseille et à Toulouse révèle dans le premier cas une forte corrélation entre ces deux phénomènes dans une ville ou règne une ségrégation sociale importante et où les ouvriers sont regroupés dans les quartiers nord de la ville. À Toulouse, ville bénéficiant d'une plus grande mixité sociale, la corrélation ne paraît plus si évidente. [...]
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