La Revue française de science politique a été créée en 1951 et est publiée tous les deux mois par l'Association française de science politique et la Fondation nationale des sciences politiques avec la participation du Centre national de la recherche scientifique. Sa vocation est de présenter les travaux scientifiques de recherche réalisés par des Français ou étrangers sur la politique. Le volume 57 numéro 3-4 de juin-août 2007 est intitulé L'élection présidentielle de 2007, premiers aperçus. On y découvre des analyses précises au travers d'articles illustrés par des sondages d'opinion ou des comparaisons entre les candidats.
L'élection présidentielle de 2007 a été particulière pour diverses raisons. En effet, depuis longtemps la participation des Français n'avait pas été aussi élevée avec 83,97% de votant au second tour, ce qui témoigne de l'intérêt porté à cette élection. Aussi, la troisième voie ou «l'alternance» incarnée par François Bayrou via l'UDF (actuel Modem) a connu un succès avec 15,34% des suffrages et a eu une importance au second tour. Enfin d'autres éléments tels que l'effondrement du Front national au profit du candidat de droite, la moyenne d'âge des prétendants inférieure aux élections précédentes ou la présence pour la première fois d'une femme au second tour témoignent de la particularité de cette élection. Pour mieux comprendre tous les éléments de cette élection, nous allons étudier les analyses de ce numéro de la Revue française de science politique intitulé l'élection présidentielle de 2007 premiers aperçus.
[...] Un phénomène très important et à relevé lors de cette élection et plus généralement de toutes élections: il s'agit de la dissonance. M. Perrineau s'intéresse à ce phénomène dans son article Électeurs dissonants et électeurs fidèles. La dissonance se définit par le fait que des électeurs proches d'un parti de gauche votent à droite et vice-versa. Ce phénomène touche tous les partis politiques mais a été plus élevé à gauche. En effet, bien que la dissonance a globalement augmenté en 2007 et qu'elle concerne un quart à un tiers de l'électorat du PS et de l'UMP au second tour, elle reste plus importante à gauche. [...]
[...] En effet, les intentions de vote pour ce candidat passe de prés de en novembre 2006 à 24% en février 2007 pour finalement obtenir un score de 19% au premier tour. Toutefois, ce n'est pas le vote des sympathisants de l'UDF qui est majoritaire pour lui. En effet, ils ne représentent qu'un tiers des votes. Les deux tiers restants proviennent des partis de gauche et de droite dont les électeurs jugent pour la majorité que Mme Royal n'a pas la carrure de Présidente et que M. Sarkozy inquiète. [...]
[...] Son article s'intitule Effets de genre, effets de génération? Guy Michelat est directeur de recherche émérite CNRS au Cevipof. Il a publié avec Vincent Tiberj, chargé de recherche FNSP au Cevipof, un article intitulé Gauche, centre, droite et vote: permanence et mutation. Étienne Schweisguth est directeur de recherche CNRS au Cevipof et a publié Le trompe-l'oeil de la droitisation. Michel Bussi est professeur en géographie politique à l'université de Rouen et a collaboré avec Jérome Fourquet, directeur adjoint du département Opinion publique de l'IFOP, pour réaliser un article nommé Neuf cartes pour comprendre l'élection. [...]
[...] Cependant, les électeurs provenant de l'UMP et du FN se divisent sur certains points. En effet, si la question de l'immigration présente une importance pour les deux groupes, l'Europe divise. En effet des électeurs de Sarkozy ont répondu à la question «vote au référendum de mai 2005?» parmi lesquels 68% sont sympathisants de l'UMP et 32% proviennent du FN. En parallèle la candidate socialiste réussit à fortement mobiliser les 18- 24 ans (particulièrement les étudiants), les enseignants et les chômeurs et améliore les scores de la gauche chez les ouvriers, les jeunes actifs ou les professions intermédiaires. [...]
[...] Ainsi, je me suis particulièrement intéressé à la politique, j'ai suivi tous les jours les sondages et discours des prétendants et j'ai souhaité choisir une filière dans laquelle étaient dispensés des cours de science politique afin d'approfondir mes connaissances en découvrant la politique sous un angle différent de la représentation télévisuelle. La Revue française de science politique est un ouvrage passionnant dans la mesure où nous pouvons y découvrir des résultats de sondages, des cartes ou des graphiques en plus des analyses. L'utilisation de tous ces outils permet de traiter un thème avec précision. Plusieurs articles m'ont particulièrement intéressé. [...]
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