Sciences politiques, On l'appelait Belgique, Jules Gheude, 2011, PRLw Parti des Réformes et de la Liberté wallon, PRL Parti Réformateur Libéral, Wallonie, gouvernement Leterme II, Elio di Rupo, Wouter Beke, Flamands, Bart de Wever, rattachement à la France
Jules Gheude est un écrivain et essayiste politique belge, né le 21 novembre 1946 à Braine-l'Alleud. Après avoir vécu à Paris durant son adolescence, il part suivre des études en langues germaniques à Namur où il y enseignera d'ailleurs quelques années. Amoureux et fervent défenseur de son pays la Belgique, il milite dès 1968 pour l'introduction d'un système fédéral. Il s'engage rapidement en politique, notamment en participant à la fondation du PRLw (Parti des Réformes et de la Liberté, wallon) en 1976. Puis, collaborant avec les présidents du PRL (Parti Réformateur Libéral) de 1980 et 1982, Gheude s'implique dès lors activement dans les relations publiques.
[...] J'arrête tout. » En outre, il est surtout écrivain actif au sujet de la Belgique, ayant publié plus d'une dizaine de livres dont une biographie de son ami, homme politique, François Perrin lui aussi rattachiste. Dans cette droite lignée militantiste, il sort son dernier ouvrage en 2011, On l'appelait « Belgique », que l'on tâchera d'étudier ici. II. Résumé de l'œuvre On l'appelait Belgique est un essai retraçant l'actualité politique de la Belgique du 22 avril 2011 au 22 juin 2011 tout en menant une réflexion de fond sur le contexte et sur l'avenir de ce pays. [...]
[...] Déjà son histoire pouvait le laisser penser du fait de sa conception artificielle en 1830. On se rend alors compte que la Belgique n'a toujours pas de stabilité, qu'elle soit politique, linguistique ou économique autour d'une seule et même nation unie. Tout au long de ce livre, Jules Gheude laisse directement transparaître son espoir de rattachement de la Wallonie à la France en justifiant que c'est la solution la plus adaptée à ce pays si divisé. A. Instabilité gouvernementale La Belgique est à ce jour le pays qui détient le triste record de la plus longue période sans gouvernement, soit 541 jours. [...]
[...] On l'appelait Belgique – Jules Gheude (2011) I. L'auteur Jules Gheude est un écrivain et essayiste politique belge, né le 21 novembre 1946 à Braine-l'Alleud. Après avoir vécu à Paris durant son adolescence, il part suivre des études en langues germaniques à Namur où il y enseignera d'ailleurs quelques années. Amoureux et fervent défenseur de son pays la Belgique, il milite dès 1968 pour l'introduction d'un système fédéral. Il s'engage rapidement en politique, notamment en participant à la fondation du PRLw (Parti des Réformes et de la Liberté, wallon) en 1976. [...]
[...] De fait, les critiques fusent comme V. Van Aelst, un ténor du barreau flamand rallié à la N-VA, qui dit comme beaucoup de Flamands le pensent, que « le néerlandais n'est pas respecté en Belgique ». Les tensions linguistiques contribuent alors à la désunification de ce pays. De même, l'auteur distingue aussi des clivages économiques entre ces régions caractéristiques d'un pays fonctionnant à deux vitesses. Que ce soit le taux de chômage élevé ou encore une dette publique importante, la Wallonie n'avance pas au même rythme que la Flandre. [...]
[...] Di Rupo en tant que chargé de former un gouvernement mettra plus de 6 mois à accomplir cette tâche difficile. De plus, les stratégies politiques pour accéder au pouvoir entre les parties ainsi que la grande difficulté pour trouver des accords entre eux ont gêné la recherche d'un accord institutionnel. Le parti nationaliste flamand s'est d'ailleurs imposé en juin 2010 comme le parti le mieux représenté à la chambre des représentants, cela complexifiant encore plus la crise étatique du fait de ses aspirations indépendantistes qui posent une nouvelle donne politique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture