Dossier documentaire contenant des articles de presse récents, une synthèse de ces articles ainsi qu'une synthèse personnelle sur le succès de Vladimir Poutine en Russie durant ses mandats présidentiels. On se propose d'étudier la vision des médias français de cette success-story à la Russe.
[...] La brutalité manifestée pendant les législatives par le pouvoir russe à l'encontre des opposants politiques, taxés de «chacals allant rôder autour des ambassades étrangères pour y chercher leurs ordres», semblait annoncer un candidat plus musclé, voire un maintien du président aux affaires. Le culte de la personnalité de Poutine qui s'étalait sur toutes les chaînes plaidait en ce sens. le connais très bien depuis 17 ans, j'ai travaillé avec lui pendant toute cette période, je soutiens complètement et totalement sa candidature», a pourtant dit hier Vladimir Poutine. «Nous avons une chance de former un pouvoir stable en Russie après les élections de mars», a-t-il ajouté. Un choix d'«ouverture» Reste à savoir ce que cache ce choix d'«ouverture». [...]
[...] Ainsi, nous aussi, nous pourrons survivre avec Poutine ! Voir fusionner le symbole avec les affaires terrestres Mais abordons maintenant l'autre versant de la question du symbole. Si Poutine est le symbole de la Russie, qu'est-ce qu'il n'est pas ? Je pense que ce qu'il n'est pas, et cela est mûrement réfléchi de sa part, c'est un grand capitaine. Je ne le lui reproche pas, car il n'est pas prouvé que les années 1990 auraient vraiment pu donner naissance au chef vraiment adéquat. [...]
[...] Seul l'Ouest reste une force susceptible de borner ce pouvoir», avertissait récemment l'opposant Garry Kasparov. coup d'État “constitutionnel” est en train de se préparer en Russie, pour permettre à Poutine de rester aux commandes, poursuivait-il. Si l'Occident se tait, ce pouvoir se sentira libre d'agir. À l'intérieur comme à l'extérieur.» Laure Mandeville Article 8 : Quand les médias occidentaux adoubent Vladimir Poutine, ils font le choix de la peur Selon André Glucksman, philosophe et essayiste, quand les médias occidentaux adoubent Vladimir Poutine, ils font le choix de la peur. [...]
[...] Il donne une seule conférence de presse par an. Il procède également à un échange télévisé en direct avec la population, qui n'est pas sans évoquer une discussion avec le Big Brother d'Orwell ou l'émission de télé-réalité du même nom. Les spectateurs ne contemplent pas un homme politique réel, qui évolue et qui doute, mais une image virtuelle élaborée avec soin. C'est pour cela que, même au bout de huit ans, on ne sait toujours pas qui est Poutine. Nous savons comment son proche entourage voudrait le voir. [...]
[...] Il ne faut pas avoir peur de lui confier les rênes du pays", il ajouté. Dans la foulée, M. Medvedev, un compagnon de route du président depuis l'époque où ils travaillaient à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 90, a été désigné sans surprise candidat de Russie unie avec les voix de 478 des 479 délégués. Prenant la parole, le dauphin déclaré, dont la prestation a été presque éclipsée par celle de son mentor, a insisté sur l'importance du tandem avec M. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture