Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, est un général et homme d'État français. Au début de l'année 1962, la guerre d'Algérie étant proche de sa fin, les dirigeants des principaux partis non communistes s'accordent pour préparer l'après-de Gaulle. Ils prennent pour cible les sévères critiques de l'intégration économique européenne et de l'intégration militaire atlantique par le Général et ils bénéficient du soutien de plusieurs gouvernements alliés, qui se traduit par la rupture des négociations sur le plan Fouchet, le 17 avril, et la condamnation de la force de frappe française par le président Kennedy, le 17 mai.
[...] Une fine manipulation de l'opinion publique par De Gaulle Son affirmation va entrainer un référendum favorable au gaullisme. Le Parlement sanctionne le Gouvernement en le renversant puisqu'il ne peut rien faire d'autre. Il peut aussi évoquer la haute trahison chose qu'il ne fait pas car il n'a aucune chance de faire aboutir cette affirmation étant donné ce contexte de crise. Ainsi, le Parlement renverse le Gouvernement qui a contresigné le décret inconstitutionnel. De Gaulle garde le Gouvernement alors qu'il n'a pas le droit de le faire et il dissout l'assemblée. [...]
[...] Afin de justifier qu'il ne violait pas la Constitution, De Gaulle a répondu que la Constitution n'est pas un texte, c'est un esprit, des institutions, une pratique Il entend par Constitution ce que nous nous entendons par système politique. La Constitution est alors exécutée à son image. Normalement le Président doit veiller à ce que chacun joue correctement son rôle. Cependant, De Gaulle veut juste faire élire le président de la République au suffrage universel direct, mais il connaît aussi les réticences. Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent dans une décision sur la loi référendaire du 6 novembre 1962. [...]
[...] Conclusion : Ainsi, pour conclure, on voit que le texte constitutionnel peut être dans certains cas défectueux et que le président de la République peut s'octroyer des pouvoirs qu'il n'a pas, simplement en manipulant le peuple et en interprétant le texte à sa manière. Cependant, il ne faut pas oublier que le Président de la République n'est pas le constituant et qu'il ne devrait donc pas pouvoir donner une interprétation à la Constitution, allant en sa faveur. De Gaulle dans son allocution du 20 septembre 1962 va donc tenter de convaincre le peuple, de voter son référendum, pour légitimer sa candidature aux élections présidentielles de 1965 et il réussira. [...]
[...] La Constitution de la Ve République Allocution du Général De Gaulle du 20 septembre 1962 Sur ce sujet [élection du Président de la République au suffrage universel], qui touche tous les Français, par quelle voie convient-il que le pays exprime sa décision ? Je réponds : par la plus démocratique, la voie du référendum. C'est aussi la plus justifiée, car la souveraineté nationale appartient au peuple et elle lui appartient évidemment, d'abord, dans le domaine constituant. D'ailleurs, c'est du vote de tous les citoyens qu'a procédé directement notre actuelle Constitution. [...]
[...] Ainsi, une grande partie de la doctrine affirme que toute l'interprétation de la Constitution est modifiée. En effet, il serait normal que le Président dirige la politique étant donné qu'il est élu au suffrage universel direct. Dans son allocution De Gaulle a l'air d'incarner quatre légitimités. La première dite charismatique avec une puissance de conviction politique. C'est l'homme du 18 juin qui a dit non à Pétain et a mis en place la résistance. Il dispose d'une légitimité monarchique, républicaine, mais aussi césariste avec la question des plébiscites. [...]
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