Le vote, outil démocratique indispensable ou subterfuge ?

Thèmes abordés

vie politique, vote, candidat, élu, démocratie, constitution

Résumé du document

Qui ne s'est jamais vu rétorqué « non mais tu sais que des gens sont morts pour que tu puisses voter » dès lors que l'on exprime son désintérêt pour l'urne et son scepticisme concernant l'efficacité et le pouvoir du vote ? L'abstention est aujourd'hui le premier parti politique de France et a sans doute encore un grand avenir au vu de l'état des partis traditionnels. Le vote a-t-il encore une quelconque influence sur la vie démocratique du pays et sur la nôtre? La question peut se poser tant ce droit est devenu illusoire en plus d'être contre-productif, mais il a le « mérite » de faire croire aux citoyens qu'ils participent à la vie démocratique de leur pays alors qu'il revient finalement à laisser un mouton choisir quel abattoir mettra fin à ses jours.

Extraits

[...] Comment peut-il rester en politique en ayant été condamné pour complicité et recel de détournements de fonds publics ? Pour ce motif, il ne pourra pas exercer dans la fonction publique pendant 5 ans. Cet ancien ministre a été jugé coupable de complicité de détournements de fonds publics mais pourra revenir dans la politique d'ici cinq ans Comment s'étonner que les Français se détournent des urnes quand affaires et mensonges bercent la vie politique française. Aux élections régionales et départementales de 2015, un électeur sur deux s'est déplacé pour voter. [...]

[...] En faisant une déchéance pour tel ou tel individu en nombre limité, on va permettre à ceux qui sont exposés aux agressions tous les jours d'être davantage protégés?Est-ce que c'est conforme à notre histoire, nos traditions, notre Constitution, quand on sait que depuis 1889, la nationalité française s'exerce par la naissance et s'acquiert par mariage au bout de quelques années après un contrôle? Pourquoi remettrait-on en cause ces principes essentiels? Cinq ans plus tard, François Hollande se pose favorablement à la déchéance de nationalité des binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme. Évidemment il n'est pas le seul à avoir changé d'avis entre le moment de sa candidature et son arrivée au pouvoir. Nicolas Sarkozy avait garanti en 2007 que s'il gagnait les élections, il créerait un contrat de travail unique ou encore un service civique obligatoire de six mois par exemple. [...]

[...] Leur jeu ne plaît pas, inutile de nous forcer à y participer. Et de toute manière, on ne peut pas obliger des personnes fermement opposées à la démocratie, comme des monarchistes par exemple, à voter. Inutile également de les culpabiliser avec la fameuse phrase que l'on nous répète en boucle lorsque l'on fait part de notre scepticisme par rapport à l'utilité et au pouvoir du vote : Des gens sont morts pour que tu puisses voter Personne n'est mort pour pouvoir voter Nos ancêtres se sont battus pour obtenir plus de libertés et pour un pouvoir plus représentatif, plus équitable. [...]

[...] La politique est un véritable divertissement mélangeant humour inconscient et trahisons. Je ne comprends pas comment des gens peuvent préférer se divertir devant des émissions de télé-réalité alors que la politique nous offre aujourd'hui un spectacle beaucoup plus divertissant. Il suffit de regarder les interventions des représentants des partis après des élections, tout en savourant ses pop-corn, pour rire aux éclats. Les affaires liées à la politique Les politiques nous font autant rire qu'ils nous emmerdent disait Coluche. En effet, nous devenons cyniques. [...]

[...] Le vote, outil démocratique indispensable ou subterfuge ? Qui ne s'est jamais vu rétorqué non mais tu sais que des gens sont morts pour que tu puisses voter dès lors que l'on exprime son désintérêt pour l'urne et son scepticisme concernant l'efficacité et le pouvoir du vote ? L'abstention est aujourd'hui le premier parti politique de France et a sans doute encore un grand avenir au vu de l'état des partis traditionnels. Le vote a-t-il encore une quelconque influence sur la vie démocratique du pays et sur la nôtre? [...]