vie politique, radicalisme, parti radical, radical socialiste, III république, IV république, Jean-Jacques Servan-Schreiber, Bernard Tapie
Aujourd'hui, le parti radical est une force politique marginale. Il était cependant très fort lors de la Troisième et la Quatrième République. Le radicalisme décline à mesure que la République s'affirme et que le programme républicain s'impose. Son poids politique restera néanmoins longtemps important.
[...] Par ailleurs, il y a peu ou pas de discipline de vote au parlement, car les parlementaires souhaitent être indépendants. Il compte aussi peu de militants (100,000 cotisants dans les années 1930). Le parti radical se repose sur de nombreux réseaux et leur doit son audience et son implantation (ligue des droits de l'homme, loges maçonniques ou appui de nombreux journaux locaux). Au niveau sociologique, le parti est ancré dans divers milieux sociaux : c'est plutôt un parti de classes intermédiaires (employés, artisans, etc.). [...]
[...] Dès lors, il devient un des partis-charnières des coalitions gouvernementales de la Troisième République. La question sociale augmentant, ils doivent avancer des idées la concernant : assurance sociale ou retraite ouvrière ou nationalisation de certaines activités. Toutefois, les radicaux restent attachés à la défense de la petite propriété individuelle, gage d'une indépendance et d'une citoyenneté active. Les radicaux progressent sur le plan électoral : 220 députés en 1902 soit un tiers de la chambre. Le parti devient aussi un parti de gouvernement : entre 1902 et 1905, Émile Combes sera président du Conseil ; il était très anticlérical et a d'ailleurs mis en place en 1905 la séparation de l'Église et de l'État. [...]
[...] Un parti divisé en déclin Deux tendances existent au sein du parti : l'aile conservatrice représentée par Edgar Faure -attachée au libéralisme et défense des colonies-, et l'aile de gauche incarnée par Mendès France. Ce dernier est président du Conseil entre juin 1954 et février 1955 tente de personnifier une politique moderne, rationnelle et détachée des appareils partisans. Il prend la tête du parti en octobre 1956, mais ne parvenant pas à le rénover, il le quitte en 1958 pour le parti socialiste autonome puis le PSU. [...]
[...] Vie politique - Le Radicalisme Aujourd'hui, le parti radical est une force politique marginale. Il était cependant très fort lors de la Troisième et la Quatrième République. Le radicalisme décline à mesure que la République s'affirme et que le programme républicain s'impose. Son poids politique restera néanmoins longtemps important. Faire l'histoire du radicalisme c'est expliquer sa déradicalisation. Son évolution traduit une tendance forte dans la vie politique française, c'est le sinistrisme à savoir : les partis nés à gauche se déplaçant vers la droite. [...]
[...] Le parti radical éclate à cause de la bipolarisation partisane et en 1973 naît le Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG) qui signe le programme commun. Le parti radical Valoisien rejoint l'UDF en 1978. Bernard Tapie va contribuer à un regain d'intérêt pour le radicalisme de gauche qu'il rejoint en 1993. Un après en 1994, il sera en tête de liste radicale pour les Européennes et obtiendra le score historique de Toutefois, cette progression n'est pas suivie d'effets. Ainsi, le radicalisme se marginalise et vit son patrimoine historique. [...]
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