L'entre deux guerres constitue une période de transition dominée par les conséquences de la guerre et par la crise mondiale de 1929, mais aussi par la montée de nouvelles idéologies et d'un nouveau péril extérieur. La première guerre mondiale a fortement éprouvé le pays, cependant, après 1918, les bouleversements démographiques, économiques, sociaux ont été largement masqués par l'euphorie de cette victoire, et l'alternance au pouvoir des coalitions de droite et de gauche n'a guère résolu les difficultés réelles du pays.
Ce n'est qu'un an après la fin du conflit que reprit une vie politique normale avec les élections de novembre 1919.
Nous étudierons tout d'abord l'alternance politique de 1919 à 1929, puis nous verrons que la France, qui entre en crise à partir de 1929, a du mal à trouver des solutions pour la résoudre, enfin nous analyserons la période qui s'étend de 1934 à 1939 et qui est une période d'affrontements politiques importants qui conduiront à la guerre.
[...] 12/ La naissance du parti communiste Sa création Suite à la révolution russe, les socialistes se sont divisés. En 1919, est crée la Troisième Internationale par les Bolcheviks. Lors du Congrès de Tours de décembre 1920, un tiers de la SFIO refuse d'adhérer au modèle léniniste. Cette minorité reste la SFIO dirigé par Léon Blum au programme réformiste. La majorité, avec Marcel Cachin, crée la SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste), au programme plus révolutionnaire. Les conséquences La SFIC devient le parti communiste français en 1922. [...]
[...] L'agonie du Front populaire Au printemps 1937, le gouvernement Blum cumule les difficultés et les critiques : détachement progressif du parti radical, rechute économique à partir de septembre 1936, reprise du chômage, assassinat moral de Salengro, déchaînement de la droite contre le juif Blum Les radicaux se font dès lors beaucoup plus critiques, Daladier se propose en recours en cas de renversement du gouvernement Blum. Le 15 juin 1937, Blum demande les pleins pouvoirs en matière financière pour gouverner par décrets-lois. Le Sénat les lui refuse le 21 juin. [...]
[...] Le lendemain, contre l'avis de la gauche de son parti, Blum remet sa démission au président Lebrun. L'échec de Blum correspond à l'échec du Front populaire et à une profonde déception. En juin 1937, le Front populaire existe toujours mais le centre du pouvoir s'est déplacé au profit des radicaux : Camille Chautemps est chargé de former un nouveau gouvernement. Cependant, l'inaction de Chautemps est critiquée par la droite comme par la gauche, et par ailleurs il ne prend aucune initiative pour réagir aux régimes fascistes qui se mettent en place. [...]
[...] Ces régions sont par ailleurs des régions où la pratique religieuse est la plus importante et les régions qui sont sous représentées à la Chambre des députés car la population rurale n'a pas élu assez de représentants. III-1934-1939 : Les affrontements politiques 31/ La révolution manquée du 6 février 1934 L'affaire Stavisky : un détonateur Depuis le début de la législature, différents scandales ont eu lieu et attisent l'antiparlementarisme. Stavisky n'en est pas à sa première inculpation mais l'homme a su s'introduire dans les milieux politiques et s'assurer des appuis efficaces. [...]
[...] Millerand est poussé à la démission et est remplacé par Gaston Doumergue, radical modéré. Ses difficultés Le laïcisme militant du Cartel suscite des réactions très vives de la part des catholiques, d'où des affrontements parfois sanglants entre manifestants catholiques et l'extrême gauche. D'autres affrontements ont également lieu entre communistes et adhérents des ligues nationalistes, liés au contexte de l'établissement d'une dictature en Italie. Malgré une forte production dans tous les domaines, la reprise de la croissance et le commerce extérieur bénéficiaire, la productivité reste faible, les équipements vétustes et les finances fragiles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture