Parti communiste, communisme, communiste, PCF, force politique, marxisme
Le parti communiste a profondément marqué l'histoire de la vie politique française puisque entre 1945 et la fin des années 1970, entre un quart et un cinquième des électeurs voteront pour ce parti. Le communisme est un phénomène multiforme. En effet, il relève d'un corps doctrinal (a savoir : le marxisme) ; d'un modèle organisationnel (un parti hiérarchisé et centralisé) ; d'un objectif stratégique (lien entre l'URSS et le PCF) et d'un dispositif identitaire (véritable culture : manière d'être et vision du monde structurée).
[...] Le parti se prononce pour une économie mixte à prédominance sociale. Néanmoins, la mutation ne parvient pas à enrayer la crise organisationnelle. La CGT affirme son autonomie en 1996 même si les liens restent forts entre les adhérents. Le parti est maintenant dans une logique organisationnelle de survie. Les communistes ont pris une grande distance critique vis-à-vis de la gauche socialiste et se sont placés de plus en plus à gauche de la gauche. La question de l'identité communiste reste entière. [...]
[...] Il a régulé les forces potentielles de bouleversement de l'ordre social. Comment le parti communiste a-t-il pu constituer une force politique de premier plan ? Comment cette force est-elle entrée en phase de déclin et de décomposition qui semble être irréversible ? Il y a eu au long de son histoire des phases d'isolement et d'intégration dans le parti politique. Fondation du parti communiste Après la scission de la SFIO en décembre 1920 au congrès de Tours, le parti communiste naît sous l'appellation SFIC : section française de l'internationale communiste. [...]
[...] Le parti communiste amorce son déclin. Marchais ira jusqu'à présenter le bilan de l'URSS comme positif. Le PC participera toutefois aux gouvernements de 1981 et 1984 qu'il quittera après le tournant de la rigueur III) Déclin et mutation du parti communiste La décomposition du parti Dans les années 1980, l'emprise que le parti avait sur la population ouvrière s'effrite. Ainsi, sur le plan électoral, le déclin s'engage petit à petit. Les communistes participent au gouvernement socialiste de 1981 jusqu'en 1984. [...]
[...] Sur le plan politique, le PC fait partie du tripartisme à la Libération, mais le quitte et devient parti d'opposition et de contestation à la Quatrième République des salariés en 1950 sont syndiqués à la CGT. Pendant la Guerre froide, le parti crée une stratégie offensive notamment contre les États-Unis et la tutelle américaine et l'atlantisme des socialistes. Sous la Cinquième République, la position du parti est modifiée. La gauche socialiste et communiste est invitée à s'unir. En 1953, Staline meurt et Krouchtchev engage la déstalinisation en février 1956. L'évolution du parti est lente. Georges Marchais dirigera le parti de 1969 à 1994. [...]
[...] Depuis 1989, le communisme n'apparaît plus comme une alternative viable. L'érosion progressive des bases sociales et culturelles de l'hégémonie communiste : Le sentiment d'appartenance ouvrière se dilue, la classe ouvrière tend à éclater, à se fragmenter et à se désagréger et le parti communiste avec elle. Il faut noter que le PC n'était pas qu'un parti électoral, mais bien plus. Il était un parti sociologique, mais lorsque dans les années 1980 sont démantelées avec la désindustrialisation les corporations professionnelles, le parti chute. [...]
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