En 1958, le général de Gaulle revient au pouvoir pour régler la question algérienne et donner à la France des institutions nouvelles. Il met immédiatement en œuvre un régime et un style de gouvernement qui contrastent avec ceux de la cinquième république dans la mesure où la prééminence à l'exécutif est accordée et surtout au président de la République. Sa démission en 1969 et l'arrivée au pouvoir de la gauche en 1981 ne remettent pas en cause les institutions de la cinquième république. La vie politique est alors marquée par l'alternance et les cohabitations entre des présidents de la République et des majorités législatives différentes qui défendent des choix de société différents.
Comment le système s'est-il adapté aux évolutions historiques de la France depuis 1958? A-t-il réussi à moderniser la société française ?
[...] De Gaulle est vainqueur au deuxième tour avec 54,5% des voix. En mai 1968, il y a d'abord une crise universitaire. Dans les années 60, c'est l'arrivée dans les universités des générations du baby-boom, il y a beaucoup d'étudiants. Cette crise débute dans la banlieue parisienne à Nanterre, puis à la Sorbonne. Dans la nuit du 10 au 11 mai, c'est la nuit des barricades où s'affrontent jeunes et policiers. Peu à peu, cela va devenir une crise sociale dans la mesure où le 13 mai va être organisée une grève générale qui sera la plus grande grève que la France ait connu. [...]
[...] On remarque la faiblesse de la gauche, notamment du Parti Socialiste, une montée de l'extrémisme (30%)et une montée de l'abstentionnisme Au deuxième tour, il reste Jacques Chirac et Jean Marie Le Pen. Chirac l'emporte avec 82% des voix. Son nouveau parti est l'union pour la majorité présidentielle (UMP). Raffarin est nommé premier ministre. La cinquième république est un régime nouveau créé par le général de Gaulle. Il présente un visage inédit incluant des éléments parlementaires et des éléments présidentiels. On a pu parler d'un régime semi- présidentiel. [...]
[...] Le Conseil constitutionnel est une sorte de Cour suprême qui veille à la régularité des élections et qui veille aussi à la constitutionnalité des lois. La cinquième république est un régime semi-présidentiel. C. L'apogée de la république gaullienne (1958-1962) On peut définir le régime gaullien comme une monarchie républicaine. De Gaulle souhaite un régime qui repose sur un contact direct avec le peuple français. En effet, il fait de nombreux voyages en Province, des interventions à la télévision et des référendums. L'Assemblée nationale est dominée par les parties qui le soutiennent. [...]
[...] En 1981, la peine de mort est abolie. La politique économique est une politique de relance. Cette politique a conduit à un échec et le gouvernement a été obligé de changer de politique notamment sous l'influence de Jacques Delors, ministre de l'Économie. Il adopte alors une politique de rigueur. En 1986, les élections législatives ont lieu. La gauche perd, la majorité passe à droite. Le front national apparaît avec trente-cinq sièges. Chirac, le chef de la droite, est nommé premier ministre. C'est la cohabitation. [...]
[...] La vie politique sous la cinquième république (1958-2002) En 1958, le général De Gaulle revient au pouvoir pour régler la question algérienne et donner à la France des institutions nouvelles. Il met immédiatement en œuvre un régime et un style de gouvernement qui contraste avec ceux de la cinquième république dans la mesure où la prééminence à l'exécutif est accordée et surtout au président de la République. Sa démission en 1969 et l'arrivée au pouvoir de la gauche en 1981 ne remettent pas en compte les institutions de la cinquième république. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture