Le sondage est une technique statistique qui permet de réaliser certaines enquêtes dans des conditions contrôlées, sur des sous-ensembles de la population appelés échantillons, et désignés suivant deux méthodes : la méthode aléatoire ou probabiliste et celle dite des « quotas ». Précisons d'abord quelques points de vocabulaire : le « champ » de l'enquête est la « population » (ou « univers ») de référence, comme par exemple l'ensemble des ménages résidants sur le territoire français. Les éléments de l'ensemble sont les « unités d'observation » ou « individus ». La « base de sondage » est la liste des unités, si possible exhaustive et sans doubles comptes. Une bonne base de sondage couvre au mieux l'univers de référence et comporte en outre des informations permettant de contrôler le choix de l'échantillon et la production des résultats. L'« échantillonnage » est la sélection des unités. Les « variables d'intérêt » constituent l'objet de l'enquête et peuvent être quantitatives (dépenses) ou qualitatives (l'opinion). Le sondage ne s'intéresse pas aux individus en tant que tels mais à des caractéristiques d'ensemble, les « paramètres » à estimer (moyenne de revenus, une proportion d'électeur votant pour tel candidat). Un échantillon est « représentatif » s'il permet d'estimer les paramètres étudiés avec une précision acceptable, étant donnés les objectifs de l'enquête. Le principal champ d'exercice des sondages est celui de l'information économique et sociale : la démographie, les conditions de vie, l'emploi, la consommation, la santé, l'éducation, les transports, les loisirs, les productions des divers secteurs de l'économie, l'agriculture, le logement, les prix, l'écologie, etc., sont analysés, discutés, donnent lieu à des décisions, en fonction d'informations dont la très grande partie provient d'enquêtes par sondages.
[...] Javeau, B. Legros-Bawin, Les sondages en question, Collection Univers des sciences humaines Editions A. de Boeck, Bruxelles - A. Max, La République des sondages, Idées/Gallimard - A-M. Dussaix et J-M. Grosbras, Les sondages : principes et méthodes, Que sais-je Presses Universitaires de France Articles - R. Cayrol, Du bon usage des sondages Pouvoirs, Les sondages 1985. [...]
[...] La mise en cause des sondages, la discussion de leur influence sur les choix des électeurs, et des tentatives de les exploiter à des fins manipulatoires ont été à l'origine d'importantes dispositions en matière légale : tout particulièrement la loi de 1977 réglementant la publication de sondages préélectoraux, ainsi que la création d'une commission des sondages d'une part, et de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL). Bibliographie Ouvrages - H. Meynaud, D ; Duclos, Les sondages d'opinion, Editions La Découverte - D. Carré, R. Delbarre, Sondages d'opinion : la fin d'une époque, L'Harmattan, Communication et Civilisation - Cl. [...]
[...] L'« échantillonnage est la sélection des unités. Les variables d'intérêt constituent l'objet de l'enquête et peuvent être quantitatives (dépenses) ou qualitatives (l'opinion). Le sondage ne s'intéresse pas aux individus en tant que tels mais à des caractéristiques d'ensemble, les paramètres à estimer (moyenne de revenus, une proportion d'électeur votant pour tel candidat). Un échantillon est représentatif s'il permet d'estimer les paramètres étudiés avec une précision acceptable, étant donnés les objectifs de l'enquête. Le principal champ d'exercice des sondages est celui de l'information économique et sociale : la démographie, les conditions de vie, l'emploi, la consommation, la santé, l'éducation, les transports, les loisirs, les productions des divers secteurs de l'économie, l'agriculture, le logement, les prix, l'écologie, etc., sont analysés, discutés, donnent lieu à des décisions, en fonction d'informations dont la très grande partie provient d'enquêtes par sondages. [...]
[...] La besoin de connaissances quantifiées sur la population est aussi ancien que l'apparition de pouvoirs centraux. L'administration de Louis XV est amenée à réaliser en 1745 ce qui pourrait bien être l'ancêtre des grandes enquêtes d'opinion. Dans ses directives aux intendants de provinces, le gouverneur général Orry leur demande de faire semer des bruits dans la population, sur par exemple la levée d‘une future milice et de consigner les réactions des habitants. A la fin de l'Ancien Régime, les contradictions sociales et économiques s'exacerbant, l'administration royale tolère l'expression du mécontentement populaire, et semble vouloir utiliser à ses propres fins la masse d'opinions recueillies dans les cahiers de doléances pour la tenue des Etats Généraux de 1789. [...]
[...] Il existe des fichiers quasi exhaustifs, non pas des individus mais des ménages, comme par exemple celui des abonnés EDF-GDF ou, plus imparfaitement, celui des abonnés du téléphone. Mais dans la plupart des cas, ces bases ne sont pas accessibles pour des raisons réglementaires ou des questions de coûts. De plus, malgré leur taux de couverture important de la population, elles peuvent introduire des biais non-souhaités : par exemple, si l'on veut précisément comparer des opinions dans les populations moyennement ou sous- équipées. [...]
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