Aujourd'hui, les sondages sont utilisés dans de nombreux domaines et fortement exploités par les médias. Différentes questions se posent notamment de savoir si leur utilisation est bien fondée ou non. Il existe divers points de vue sur la question. Il parait donc important de connaître les différents arguments avancés par les défenseurs ou les adversaires des sondages. Nous verrons donc dans une première partie, les multiples critiques émises à l'encontre des sondages. Cette étude se fonde sur deux axes principaux qui sont la notion de l'opinion publique et les conséquences des sondages dans la vie publique. Dans une seconde partie nous verrons comment les défenseurs de cette technique se justifient et donc légitiment leur utilisation en se basant sur le fait qu'ils permettent d'obtenir une grande base d'information et qu'ils utilisent des nouvelles techniques très performantes.
[...] Pour comprendre les développements de cette technique, il faut étudier son histoire. La première tentative de mesure d'une opinion se déroula aux Etats-Unis au début du XIX ème siècle. Cette technique fut désignée comme étant un vote de paille Son but était de simuler les affrontements électoraux par la mise en place dans les journaux de questions destinées aux électeurs. Cependant, cette méthode ne perdura pas car une technique plus scientifique se mit en place. En effet, un journal de Chicago a mis en place un scrutin anticipatif à partir d'un échantillon déterminé au hasard d'un électeur sur huit. [...]
[...] L'arrivée des sondages se fit donc au niveau électoral. Le sondage électoral est très particulier en ce qu'il concerne plus précisément les intentions de vote. Il s'intéresse à la fois aux opinions et aux comportements de vote. Bien que le sondage ne mesure que les intentions de vote à un instant particulier avant l'élection, il est systématiquement compris comme un système prédictif. Le sondage électoral a une seconde particularité essentielle qui est de donner une image d'un phénomène qui est lui même un système de comptage statistique. [...]
[...] La technique du sondage délibératif est simple. Il faut tout d'abord, mettre en place un échantillon représentatif de l'électorat et de le réunir dans un même lieu. Une fois réunis, ils reçoivent tous des informations objectives sur le sujet visé. De plus, des phases de discussions sont mises en place. James FISHKIN considère que cette technique, si les débats et les résultats sont diffusés, permet aux individus de prendre conscience que s'ils étaient plus informés sur les questions posées, ils pourraient eux aussi formuler des opinions. [...]
[...] Critiquer les sondages, au nom de quoi ? Les critiques sont de deux ordres. En effet, elles portent tout d'abord sur la définition de ce qui est mesuré par les sondages c'est-à-dire l'opinion publique Elles portent ensuite sur les différentes techniques utilisées pour effectuer les études ainsi que les conséquences que cela engendre dans la vie politique par exemple A. Qu'est-ce que l'opinion publique ? Une grande partie du débat autour des sondages se base sur la question de la définition de ce qu'ils mesurent. [...]
[...] Lors de la première utilisation, James FISHKIN s'est posé deux questions à savoir si l'échantillon serait vraiment représentatif et s'il pouvait changer d'opinion au cours du week-end. Cependant, ses inquiétudes ne furent pas fondées aux vues des résultats obtenus. Cette technique reprend l'utilisation des Assemblées délibératives de la démocratie athénienne. Nous venons donc de voir les différents points de vue au sujet des sondages. Les techniques ont évolué avec le temps ainsi que les critiques. Cette étude permet de mettre en avant les difficultés rencontrées lors de la passation de sondages et donc de pouvoir essayer de remédier à ces biais. [...]
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