Après plus d'un quart de siècle le RPR s'est auto dissout pour se réincarner dans l'Union pour la majorité. Grâce à différentes parties, nous allons voir pourquoi et comment ce changement c'est-il fait? Nous allons décrire d'abord le RPR de sa naissance jusqu'a sa mort puis le changement et enfin l'UMP.
I/ [LE RPR]
A- [Présentation]
Parti politique français créé le 5 décembre 1976 par Jacques Chirac, avec pour référence le Rassemblement du peuple français (RPF) du général de Gaulle, et remplaçant l'Union des démocrates pour la République (UDR).
B- [Le parti de Jacques Chirac]
En changeant le nom du parti gaulliste, Jacques Chirac, qui a démissionné quelques mois auparavant de l'hôtel Matignon, veut créer « un vaste mouvement populaire » pour « défendre les valeurs essentielles du gaullisme » et qui soit capable de battre la coalition des socialistes et des communistes aux élections municipales et législatives de 1977-1978. Jacques Monod, ancien délégué à l'Aménagement du territoire, est nommé secrétaire général du RPR, mouvement gaulliste pour la première fois dirigé par un président, en la personne de Jacques Chirac. Toutefois la droite subit une défaite écrasante lors des élections municipales de 1977, même si Jacques Chirac remporte la mairie de Paris, signant la victoire dans la capitale des « chiraquiens » contre les « giscardiens »
[...] De l'opposition à la cohabitation À partir de 1981, le RPR devient le principal parti de l'opposition, le plus structuré et le plus actif. Aux élections municipales de 1983, il obtient un large succès. En 1984, Jacques Toubon remplace Bernard Pons, démissionnaire, à la tête du RPR. En 1986, la coalition RPR-UDF remporte les élections législatives après avoir fait campagne sur les thèmes du chômage et de l'insécurité. La ligne libérale de Jacques Chirac l'emporte sur celle plus interventionniste de Charles Pasqua et Philippe Séguin. [...]
[...] Après avoir suggéré un changement de nom du RPR en RPF (Rassemblement pour la France), Philippe Séguin conserve finalement le sigle RPR après un vote des militants parfaitement équilibré entre les deux options. Après une courte période de rénovation de ses structures, le RPR se retrouve sommé de se positionner à droite, entre la majorité de gauche et le Front national, à la faveur notamment des élections régionales de mars 1998. Une nouvelle phase de fortes perturbations s'annonce alors au sein du parti, manifestées par sa division au sujet de l'euro ou par ses luttes de pouvoir au sein de la municipalité de Paris. [...]
[...] Alain Juppé devient alors le nouveau secrétaire général de la formation dont Jacques Chirac est toujours le président. À partir de 1988, le RPR traverse une grave crise de contestation interne, menée notamment par Philippe Séguin, Michel Noir et Alain Carignon. En décembre 1990, quelques quadragénaires, Michel Noir, Michèle Barzach et Alain Carignon démissionnent. En 1992, le RPR se déchire au sujet du référendum sur la ratification du traité de Maastricht, Charles Pasqua et Philippe Seguin appelant à voter non contre Jacques Chirac et Alain Juppé. [...]
[...] II/ Le rassemblement pour les élections de 2002 Les étapes du rassemblement Le rassemblement ne s'est pas fait en une seule fois puisque avant de devenir l'Union pour un Mouvement Populaire l'UMP signifiait Union pour la Majorité Présidentielle. En effet Au lendemain de l'appel de Jacques Chirac président-candidat, au "rassemblement" à droite, les chiraquiens de l'Union en mouvement (UEM) ont annoncé le mardi 23 avril 2002 la création d'un grand parti autour du projet du président sortant, baptisé "l'Union pour la majorité présidentielle" en vue du second tour et des législatives des 9 et 16 juin prochains. [...]
[...] Acteurs de ce rassemblement Deux grands partis ont permis la création de l'UMP. Tout d'abord le RPR qui, au cours d'assises extraordinaires ont dit oui à une très large majorité ( des voix) à la transformation du rassemblement pour entrer, par voie de fusion avec les autres formations qui la constitueront, dans l'UMP lors de son congrès fondateur Ensuite Démocratie libérale, présidée par Alain Madelin, a voté massivement, à près de son adhésion à l'UMP, lors de sa convention nationale extraordinaire à Paris. [...]
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