Après les IIIe et IVe Républiques qui consacrèrent le rôle des partis dans la vie politique française, 1958 et surtout 1962 avec l'élection du président de la République au suffrage universel ont marqué un tournant dans la vie politique française. La Ve République a en effet enclenché un processus de bipolarisation de la vie politique limitant les arrangements et les querelles partisanes. On voit ainsi se profiler l'affirmation de l'individu en politique qui cherche à s'affranchir de l'influence des partis notamment lors de l'élection présidentielle.
Pourtant, à partir d'un certain échelon, le soutien d'un parti reste déterminant lors d'une élection. Un paradoxe qui ne demande qu'à être éclairé…
[...] Le rôle du parti dans l'accession au pouvoir politique en France: peut-on se passer de celui-ci ? Introduction Après les IIIe et IVe Républiques qui consacrèrent le rôle des partis dans la vie politique française et surtout 1962 avec l'élection du président de la République au suffrage universel ont marqué un tournant dans la vie politique française. La Vème République a en effet enclenché un processus de bipolarisation de la vie politique limitant les arrangements et les querelles partisanes. On voit ainsi se profiler l'affirmation de l'individu en politique qui cherche à s'affranchir de l'influence des partis notamment lors de l'élection présidentielle. [...]
[...] Le cas de l'élection présidentielle est particulièrement probant, on y choisit bien souvent un homme et non un parti. On doit en partie cette approche à De Gaulle qui sut se considérer au dessus des partis et comme, en quelque sorte, investi par l'onction populaire. Cette posture permet de s'ériger en potentiel président de tous les Français et ainsi de se doter une image d'homme de consensus, présidentiable sérieux, au-dessus du jeu des partis. efficace à un échelon local Lors d'une élection municipale, voire cantonale, il n'est pas rare de voir un candidat se déclarer sans étiquette Cette volonté d'indépendance envers les partis qui pourraient leur servir de machines à conquérir le pouvoir s'explique par leur notoriété dans la population concernée. [...]
[...] Un parti ordonné, un leader choisi de longue date Nicolas Sarkozy, en prenant la tête de l'UMP des 2003 s'est imposé comme leader de la droite et futur candidat à l'élection présidentielle de 2007. Sa campagne préparée de longue date s'est appuyée sur le parti, organisé et efficace, véritable machine de guerre Son appui sur l'UMP ne l'a pas empêché de rallier des électeurs en dehors de sa famille politique et de se démarquer de la ligne de son parti par certains de ses propos mal accueillis par son propre camp sans toutefois créer de profondes ruptures. [...]
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