Un homme politique désigne une personne impliquée dans la vie politique. Ici et là, dans les discours qui circulent, les propos de café du commerce, les commentaires journalistiques à la radio et dans la presse, il est dit que les hommes politiques ne sont plus ce qu'ils étaient, ils n'ont plus de grandes causes à défendre, et ne font plus de transformation de la société. Les hommes politiques, quelLE que soit leur appartenance politique, sont désormais coupés du peuple, quand ils ne sont pas soupçonnés de corruption. D'ailleurs est ajouté, qu'ils seraient totalement impuissants à gouverner. Voilà des propos qui annoncent tout bonnement la dégénérescence du rapport aux hommes politiques. Qu'en est-il exactement ? Difficile à dire. Il faudrait davantage de recul pour analyser entre ce qui s'affiche comme discours dominant et la façon dont cela fonctionne effectivement. C'est pourquoi, il est intéressant de tenter d'étudier ce qu'il en est réellement. La question a donc été de savoir quelle représentation le groupe social se faisait des hommes politiques ?
Méthode d'investigation :
Les faits auxquels nous sommes confrontés donnent lieu à des discours. Mais le déterminisme dissout le sujet. Ceci explique la tendance d'une envie de dépasser ce déterminisme dans une optique complémentariste en ce qui concerne « la représentation des hommes politiques dans le groupe social ». L'idée est de tenter « d'apprendre à réfléchir à l'intérieur des mots » et de deviner le sens caché. Pour se faire, nous avons adopté la posture de l'analysant, puiser « en soi » les associations. La démarche a donc été de partir d'un corpus composé de supports journalistiques (datant de janvier 2000 au mois d'octobre 2005) dans le but d'essayer de ressortir « la pensée commune ». Il y a un consensus social autour d'une représentation, cela suppose qu'il y ait des cadres préexistants de pensée et de croyances communes. Toutefois, il faut tenir compte du lieu et de l'époque, des changements s'imposent si un déplacement sur l'échelle culturelle est opéré. Ensuite, une thématisation, c'est-à-dire un regroupement sémantique a été effectué. Les représentants des hommes politiques dépendent d'éléments structurels de base qui structure le discours. On a des structures qui vont au-delà de la simple représentation des hommes politiques. Ces structures fonctionnent car on fait nous-même partie du groupe social (donc même langage). On est en phase avec les énonciateurs.
Il en ressort, que les hommes politiques représenteraient un groupe distinct du groupe social (I) et par ailleurs, il y aurait une perception, une image négative des hommes politiques dans le groupe social (II).
[...] [1]Le Gendre B., Les élus sans le peuple Le Monde, 31/07/2005. Ibid. Ibid. Ibid. Halphen E Darques E., Tessier S., Le pain et la brioche L'Humanité ,21/10/05. Les élus sans le peuple op.cit. Moncef K., Politique : servir la cité et non pas se servir Les Echos, 1/06/2005. Ibid. Ibid. Moussaoui R., Elu du Prince ou des électeurs ? Le Monde ,6/01/2000. [...]
[...] Ibid. Ibid. Politique : servir la cité et non pas se servir op.cit. Elu du prince ou des électeurs ? op.cit. Bertrand X., La politique est atteinte par le poison du discrédit L'Humanité, 28/10/05. Le pain et la brioche op.cit. Ibid. Ibid. Ibid. Les élus sans le peuple op.cit. [...]
[...] Il y aurait un asservissement, une domination de l'homme par l'homme. Cette relation de domination, témoigne d'une relation volontaire et réciproque, ce qui suppose une inégalité des statuts : .ceux qui se battent pour leur pain avec ceux qui méditent pour leur brioche Ils seraient au sommet de la hiérarchie sociale, et ils détiendraient tous les privilèges : Conserver son poste, sinon ses privilèges, semble primer . .son long règne de quatorze ans à l'Elysée Par ailleurs, la plupart des hommes politiques cumulent plusieurs mandats et s'attribuent fiefs et obligés. [...]
[...] Ibid. Ibid. Le pouvoir n'a pas de morale op.cit. Ibid. Ibid. Regard en coulisse : la politique est un sport violent op.cit. Les élus sans le peuple op.cit. Ibid. Ibid. Ibid. Ibid. [...]
[...] Les représentants des hommes politiques dépendent d'éléments structurels de base qui structure le discours. On a des structures qui vont au-delà de la simple représentation des hommes politiques. Ces structures fonctionnent car on fait nous-même partie du groupe social (donc même langage). On est en phase avec les énonciateurs. Il en ressort, que les hommes politiques représenteraient un groupe distinct du groupe social et par ailleurs, il y aurait une perception, une image négative des hommes politiques dans le groupe social (II). [...]
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