élection, France, politiques, comportement, élécteurs, stabilité, Etats-unis
Le vote a une longue histoire en France malgré sa récente naissance au XIXe siècle. Les conditions du vote, son organisation et le corps électoral par exemple n'ont cessé d'évoluer vers plus de règles garantissant son bon déroulement et de droits autorisant son libre accès plus large.
[...] En quoi les électeurs sont-ils devenus trop raisonnables ? Préambule : Le vote a une longue histoire en France malgré sa récente naissance au XIXe siècle. Les conditions du vote, son organisation et le corps électoral par exemple n'ont cessé d'évoluer vers plus de règles garantissant son bon déroulement et de droits autorisant son libre accès plus large. Le vote, à quoi peut-il bien servir ? En effet, plusieurs indicateurs de comportement électoral indiquent que le vote est dévalorisé : - Taux d'inscription : le ratio des électeurs inscrits aux électeurs potentiels (autrement dit le nombre d'électeurs par rapport au nombre total de personnes en droit de voter). [...]
[...] Cela se fait ressentir lors des élections présidentielles. Les électeurs privilégient la stabilité pour ne pas craindre d'être déclassés. Le vote n'est plus un référendum mais un plébiscite Tout d'abord, revenons sur les 2 mots que sont `référendum' d'un côté et `plébiscite' de l'autre. Le référendum attend l'accord de la population votante pour que la mesure puisse être appliquée. Ensuite, le `plébiscite' suit une mesure déjà appliquée par les autorités mais attend d'être avalisée par le peuple. Alors que la réponse apportée au référendum est une réelle prise de décision populaire et une initiative démocratique (le vote est alors utile), la réponse OUI ou NON apportée par le plébiscite est un simple avis qui n'a pas de portée sur la décision déjà prise par les autorités sans le consentement de la population (le vote est alors discrédité et factice : c'est un déni de démocratie). [...]
[...] Ils se disent que les affaires politiques se feront sans eux de toute manière, même s'ils votaient. En effet, pour ces personnes, les dirigeants d'aujourd'hui ont leur légitimité qui repose sur autre chose que la souveraineté populaire. Voter pour la stabilité plutôt que pour ses convictions De là nous pouvons dire que le vote est un acte non plus seulement maintenant national mais international. La France étant désormais une puissance moyenne qui n'est plus sur le devant de la scène sur les plans économiques, diplomatique et militaires se voit désormais contrainte de suivre la grande politique menée par ses alliés comme les Etats-Unis en premier lieu. [...]
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