Évolution de l'action collective, démocraties, acteurs de l'action collective, syndicats, partis politiques, associations de défense, individualisation des carrières, groupements, engagement personnel, consommation engagée, considérations éthiques, choix de consommation, répartition de richesses, amélioration des conditions de travail, NMS Nouveaux Mouvements Sociaux, reconnaissance identitaire, reconnaissance des minorités, luttes minoritaires, BLM Black Lives Matters, lutte contre le racisme, grèves, formes de mobilisation, revendications, utilisation du numérique, recours à l'expertise, protection de l'environnement
L'action collective correspond à une action commune et concertée des membres d'un groupe, en vue d'atteindre des objectifs communs. Celle-ci a évolué, notamment dans les sociétés dites démocratiques, c'est-à-dire dans lesquelles les valeurs démocratiques sont respectées (liberté, égalité, solidarité). On peut donc se demander quelles formes l'évolution de l'action collective elle prend dans les démocraties. Tout d'abord, nous aborderons les transformations qu'ont subies les acteurs de l'action collective, avant de traiter celles des objets et répertoires de cette dernière.
[...] Celles-ci sont hiérarchisées en raison de la présence d'un dirigeant et la présence de différents statuts en leur sein. Par ailleurs, les groupements semblent être un moyen plus convaincant d'engagement. En effet, ceux-ci sont plus flexibles que les associations, notamment dans la prise de décisions. Ils sont également moins complexes à créer puisqu'il suffit de mener une action à plusieurs pour pouvoir se revendiquer comme étant un collectif, ce qui permet d'éviter la lenteur administrative qui peut décourager. Cependant les groupements ne possèdent pas que des avantages. [...]
[...] En effet, le conflit du travail est un objet de l'action collective qui a tendance à s'effacer au profit des NMS (Nouveaux mouvements sociaux). Celui-ci se définissent comme étant des actions collectives ayant pour principal but l'obtention d'une meilleure répartition de richesses et/ou de meilleures conditions de travail. Le conflit du travail est une forme d'action collective qui reste assez importante et présente dans l'esprit des individus, plutôt centrés sur un changement lié au travail que lié à des motifs notamment environnementaux. [...]
[...] Elles s'expliquent par la progression des emplois précaires, comme les CDD, et l'augmentation du taux de chômage. Ceux-ci influencent de manière négative l'engagement dans des actions collectives puisqu'ils sont source de crainte du fait que se syndicaliser puisse avoir des conséquences négatives sur leurs carrières professionnelles. De plus, cette crise est aussi due à l'organisation des entreprises qui favorise l'individualisation des tâches et des carrières. L'individualisation des carrières possède deux dimensions, la première affecte les conditions de travail et la seconde sa rémunération. [...]
[...] Mais avec l'évolution de la société et notamment de l'action collective, ceci a changé. Des nouvelles formes de mobilisation, telles que les déblayages, faisant référence à une cessation du travail d'un individu durant quelques heures, ou bien des grèves perlées qui sont soit des concentrations de salariés ayant pour but de réduire le rythme de la production soit des successions d'arrêts de travail courts. A titre d'illustration, selon DARES, en des entreprises ont connu au moins une grève dans l'entreprise ou l'un de ses établissements et le nombre de journées non travaillées pour fait de grève rapportée aux effectifs salariés étaient équivaut à 60 jours pour 1000 salariés, contre des entreprises en 2010 et 318 jours de grèves. [...]
[...] Elle est motivée par des considérations éthiques ou bien politiques qui poussent le consommateur à placer son intérêt personnel au second plan et à suivre des principes politiques dans leur choix de consommation. Cependant, les individus peuvent aussi en retirer un bénéfice notamment au niveau économique. A titre d'illustration, selon Manuel Domergue, en 2014, la consommation des produits équitables a progressé de 60%. Les acteurs de l'action collective changent et évoluent, les partis politiques et syndicats déclinent alors que les associations et groupements, quant à eux, sont en plein essor. En parallèle, la consommation engagée occupe une place de plus en plus grande dans l'engagement des individus. [...]
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