« Ninguém diria, eu mesmo achava difícil, um operário chegar a Presidência da República”. Avec ces propos, Luis Inácio Lula da Silva assumait sa défaite lors des élections de 1989. Par conséquent, le Parti des Travailleurs (PT) s'affirma en tant que parti de l'opposition et les limites de l'association entre condition de classe et représentativité politique furent tracées avec la victoire de Collor de Melo. Dès lors, le PT se constitua en tant que symbole de combat politique et comme un réservoir éthique, ralliant les divers secteurs de l'opposition, ouvrant ainsi une parenthèse à la possibilité effective d'accéder aux charges présidentielles. Accusé par sa supposée incapacité de gouverner, Lula présente en 2001 un « PT Light ». Ayant subi une flexibilisation idéologique, le PT de 2001 est moins radical, moins « effrayant » aux regards du PMDB (qui d'ailleurs conformera la majeure coalition partisane au législatif), moins représentatif d'une condition de classe. Sous cette optique, le PT s'affirme en 2006 comme un parti de centre-gauche tout en conservant l'image d'un homme du peuple, fait par le peuple et pour le peuple. En effet, même si le programme de redistribution débute avec Fernando Henrique Cardoso, c'est avec Lula que ce dernier gagne en visibilité ; sa pérennité est la priorité fondamentale du programme électoral de 2006 du PT.
[...] Inégalité sociale et pauvreté Croissance économique et développement Education Amplification des espaces démocratiques Sécurité Relations Internationales. S'il est vrai qu'à première vue les priorités semblent diverger sur certains points, nous constatons dans le tableau ci-dessous que les priorités se trouvent entremêlées dans les respectifs 6 points fondamentaux. Ressemblance. Divergence. Les points essentiels de divergence concernent la réduction des impôts, la réforme politique, l'amplification des espaces démocratiques et les relations internationales. En effet, les principales accusations du PSDB soulevées pendant les débats télévisés concernaient les charges tributaires dites trop élevées, puis le parti incitait une réforme politique visant le système électoral majoritaire pour les députés, l'instauration de la fidélité partisane et condamnait la politique extérieure trop prétentieuse à l'égard des institutions internationales. [...]
[...] Les programmes électoraux du PT et du PSDB pour l'élection présidentielle de 2006 Ninguém diria, eu mesmo achava difícil, um operário chegar a Presidência da República”.[1] Avec ces propos, Luis Inácio Lula da Silva assumait sa défaite lors des élections de 1989. Par conséquent, le Parti des Travailleurs s'affirma en tant que parti de l'opposition et les limites de l'association entre condition de classe et représentativité politique furent tracées avec la victoire de Collor de Melo. Dès lors, le PT se constitua en tant que symbole de combat politique et comme un réservoir éthique, ralliant les divers secteurs de l'opposition, ouvrant ainsi une parenthèse à la possibilité effective d'accéder aux charges présidentielles. [...]
[...] Par conséquent, en ce qui concerne le PSDB, on compte 18 fois le mot futur et 23 fois l'expression avec Geraldo Alckmin dans l'analyse prospective. Le tout est complété par un langage patriotique puis prophétique de facile lecture le futur est déjà le présent ce sont les demandes de la société brésilienne tout entière En revanche, le PT classifie le PSDB comme une droite conservatrice et se dit le spectre des forces progressistes Par ce biais, le PT dépeint le gouvernement Fernando Henrique Cardoso avec un ton fataliste, et lesdites forces progressistes s'axent autour de l'analyse rétrospective, qui compte 10 fois le mot peuple et autour de l'analyse prospective qui compte 18 fois le mot Lula Dans ce sens, il existe toujours un souci du maintien de l'image d'un homme du peuple. [...]
[...] Dans ce sens, nous constatons que le programme électoral du PSDB reprend le ton agressif souvent octroyé au PT avant 2002. S'il est vrai que le programme du PT est presque calqué sur celui du PSDB, le premier affirme la continuité dans le changement alors que le dernier ne trouve pas un solide point d'attaque si ce n'est la corruption ; affaire d'une importance considérable moins par le mécontentement des Brésiliens à l'égard de la politique que par la dissolution de l'image du PT en tant que parti d'opposition incarnant un réservoir éthique. [...]
[...] Como se fazem eleições no Brasil, Rio de Janeiro, Dumará Programa de Governo 2007 - 2010 PT “Lula de novo, com a força do povo”. Programa de Governo 2007 2010 PSDB “Caminhos para o Desenvolvimento”. [...]
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