« A moins de changer fondamentalement la manière dont nous finançons les campagnes électorales, tout ce à quoi nous aspirons pour améliorer la vie de notre peuple deviendra beaucoup plus difficile ». Si étonnant que cela puisse paraître, c'est Bill Clinton lui-même qui s'exprime en ces termes à propos du pouvoir de l'argent dans les élections américaines.
Devenu le carburant indispensable des élections américaines, le pouvoir de l'argent a une double incidence : empêcher toute altérité politique d'émerger, tout projet alternatif, ainsi que de favoriser la reproduction et la reconduction des mêmes hommes politiques – c'est-à-dire de la même idéologie qui domine depuis 30 ans le monde occidental – entre deux élections. Le pouvoir de l'argent et ses incidences sur la politique et les programmes des candidats font ici l'objet d'une analyse approfondie.
[...] Ibid., p Gora Vidal, The end of history The Nation septembre 1996. Cité in Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid. Mistral P.36 Milton et Rose Friedman, Free to Choose, Harcourt, Orlando p Cité in Serge Halimi, ibid., p.270. Serge Halimi, op. cit., p Gary Wills, tale of two cities”, The New York Review of Books Octobre 1996. Cité in Serge Halimi, Ibid. John R. MacArthur, op. [...]
[...] Mais en vérité, ces fameuses mains ne désignent pas l'entité attendue, car comme le rappelle Serge Halimi : Son propos se voulait condamnation cinglante de la propriété publique. Appliqué au monde que ses idées ont contribué à bâtir, il paraît au moins aussi pertinent[14]. Lucide, l'essayiste Garry Wills conclut : Nous devons choisir entre un parti qui néglige les pauvres et un autre qui les assaille, un qui s'en remet aux riches et un autre qui les déifie. L'un signe un pacte faustien avec le diable, l'autre offre le contrat[15]. [...]
[...] cit., p John R. MacArthur, op. cit., p. 50-51. Serge Halimi, op. cit., p. 270. [...]
[...] Si étonnant que cela puisse paraître c'est Bill Clinton lui-même qui s'exprime en ces termes à propos du pouvoir de l'argent dans les élections américaines. Devenu le carburant indispensable des élections américaines, le pouvoir de l'argent a une double incidence : empêcher toute altérité politique d'émerger, tout projet alternatif, ainsi que de favoriser la reproduction et la reconduction des mêmes hommes politiques c'est-à-dire de la même idéologie qui domine depuis 30 ans le monde occidental entre deux élections. Le pouvoir de l'argent et ses incidences sur la politique et les programmes des candidats font ici l'objet d'une analyse approfondie. [...]
[...] Bush a créé un nouveau groupe, les Rangers, dont les membres devraient s'engager à lever dollars [ Nul doute que Georges W. Bush a su cajoler avec tendresse et bienveillance tous ces généreux bienfaiteurs. Désormais sous perfusion de dons, les élections se transforment en un lieu de compétition acharnée où tous les quatre ans, les records sont balayés : Chaque cycle électoral pulvérise les records du précèdent : 1 milliard de dollars en 1992, plus de 2 milliards en milliards en milliards en 2004. [...]
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