Popularité, etat de grâce, Président, Premier ministre, ministres, opposition, gouvernement, chute, couple exécutif.
La popularité en politique : théories appliquées à la vie politique actuelle.
[...] Toute élection procure une forte légitimité populaire au vainqueur. Nicolas Sarkozy a gagné l'élection présidentielle avec une large avance, il bénéficie donc de ce qu'on appelle un "Etat de grâce", c'est-à-dire d'un soutien majoritaire de la population. Tous les présidents de la République ont bénéficié de cet Etat de grâce. Mais ce premier pilier de la popularité est très éphémère. L'Etat de grâce ne dure jamais très longtemps, aux premières difficultés économiques et sociales, la popularité du pouvoir exécutif décline. [...]
[...] Duhamel et Parodi). >Etat de grâce[1] : Définition. Etat de grâce classique de Sarkozy, qui ne convertit pas ses ressources électorales en ressources de popularité (cf. chiffres p. 1). Appui sur le tableau 1 : plus ou moins le même taux de pop que ses prédécesseurs. Sarkozy : 63% à son élection et état de grâce pendant six mois (ce serait bien de donner une courbe de pop de Sarkozy pour mettre cela en avant). >Chute/ attentes déçues : entre septembre 2007 de confiance) et février 2008 Pourquoi ? [...]
[...] >degré d'appartenance au parti majoritaire au pouvoir. Ils ne sont pas UMP : moins de responsabilité à endosser lors d'échec de l'UMP et du gouvernement. Marge de manœuvre plus large. >autre avantage du à leur situation politique : ils ont une assise politique plus large. Donc si l'UMP fait une connerie et que leurs soutiens s'étiolent, eux ont plus de soutiens potentiels et donc plus de chance d'être soutenus (ex : Kouchner soutenu par 78% centre et 54% gauche). >pop antérieure comme amortisseur des risques de chute de pop. [...]
[...] Elle explique que certaines popularités ne peuvent pas se comparer et qu'il faut aller plus loin en cherchant à quoi correspond une popularité. Pour ce faire, elle dresse une sorte de typologie des différents ministres du gouvernement actuel Les ministres politiques -Kouchner (jusqu'à et Borloo (jusqu'au centre). Ils sont les symboles de l'ouverture politique pour les médias. Pour nous, leur caractéristique est d'avoir une assise d'influence très large, c'est-à-dire qui va au-delà du simple cercle des partisans et sympathisants de l'UMP. Ce sont les ministres les plus pop du gouvernement Fillon, cf. tableau 7 : les plus pop et chute toujours relative. [...]
[...] -modèle habituel : 1M toujours dominé en popularité par le Pdt. -deux temps pour le relation S/F : >jusqu'à décembre 2007 : F dominé. Effacé derrière car habituellement le Pdt polarise les attentes sur lui, mais c'est encore plus le cas ici dans la mesure où Sarkozy est un hyper-président et éclipse Fillon. A partir d'octobre, grosse baisse (52 à 44% d'octobre à novembre). >même si Fillon baisse, la fin de l'état de grâce va marquer une inversion de la domination et ce dès janvier (cf. [...]
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