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Les politiques ne seraient donc que des professionnels du lobbying, des consommateurs incontournables de dumping financier, des manipulateurs sans scrupules, des calculateurs froids et méthodiques pour arriver à gagner une élection ?
Quand la télé s'immisce dans la vie politique, difficile de démêler le vrai du faux...
[...] La règle en la matière est simple : tout cadre payé sur les deniers publics, donc par le Trésor public, ne peut travailler au service d'une campagne, sauf s'il prend un congé ou des récupérations horaires ? On devine facilement les « contorsions » administratives et juridiques que cela peut occasionner II. Des politiques au service de leurs administrés, ou d'eux-mêmes ? Dans une célèbre série télévisée à épisodes, on peut en permanence se demander si le personnage (et ceux qui l'entourent) sert l'intérêt général ou des intérêts particuliers. [...]
[...] Car la propension à la notabilité fait oublier à certains ce pour quoi ils sont là où ils sont : parce que des militants se sont mobilisés, des citoyens les ont plébiscités, des électeurs leur ont donné leur voix le jour du vote. Et l'on découvre très vite des élues plus occupées à traiter leurs dossiers (ce qui est un impératif pour le moins ) qu'à prendre le pouls de leur terrain. Et du coup, capables de monter des « opérations » à la limite de la blanche » (quand ils ne la franchissent pas ostensiblement ) pour sauvegarder leur mandat et les avantages induits. [...]
[...] Politique, lobbying - Le syndrome Baron Noir : fiction ou réalité ? Les politiques ne seraient donc que des professionnels du lobbying, des consommateurs incontournables de dumping financier, des manipulateurs sans scrupules, des calculateurs froids et méthodiques pour arriver à gagner une élection ? Quand la télé s'immisce dans la vie politique, difficile de démêler le vrai du faux I. Des collaborateurs politiques ou professionnels ? Comment délimiter la frontière entre le chef de cabinet qui mène ostensiblement campagne pour son Maire, Député ou Ministre, et le cadre de niveau administrateur ou pourquoi pas Préfet ? [...]
[...] Le syndrome devient là une réalité tangible III. Candidates, pour qui, pour Les périodes électorales sont toujours un moment intense en matière de lobbying et de constructions stratégiques « borderline ». Pour le premier cas, rien d'anormal si le candidat estime être le meilleur pour représenter un électorat et la population du territoire concerné. Pour autant, cela justifie-t-il le deuxième point ? L'affaire d'une agence de communication chargée de la campagne d'un président sortant en 2012 prouve, s'il en fallait, que la fin ne justifie aucunement n'importe q quel moyen : le n'a aucune raison d'être dans la recherche de victoire, sauf si le candidat recherche autre chose que le service du public ou de la Nation. [...]
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