Le Pen, élection législative, Hénin-Beaumont, extrême droite, vie politique
Il va y avoir une élection législative partielle à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, en effet il y a eu un petit écart lors du dernier vote entre Le Pen et un autre candidat. Donc ils refont une élection, car il y a toujours des petites fraudes, erreurs d'écriture...
Le Pen est l'un des phénomène inattendu et centraux de ces 30 dernières années de la vie politique. Personne ne s'attendait à ce qu'une personne de l'extrême droite ait autant de voie (2002, Le Pen au deuxième tour).
[...] Déjà ce parcours est l'essentiel du phénomène Le Pen. Il décide de s'installer et de faire ce qu'il sait faire : pêcheur. Il achète un petit chalutier avec un prêt qui lui est accordé car il est sobre, on lui fait confiance (les soldats en revenant de la guerre sont pratiquement tous des alcooliques dû aux traumatismes). Il fait tourner sa boutique, il a quelques employés. Il est dans le secteur privé, c'est une profession libérale. Le Pen veut quand même se venger de cet échec, il va se mettre d'aplomb économiquement et veut avoir des enfants qui auront les capacités de réussir pour lui. [...]
[...] En 1958 Jean Marie Le Pen se présente comme gaulliste voulant garder l'Algérie française, il est élu sur une liste non poujade mais CNIP (Centre National des Indépendant Partisan). Au CNIP à l'époque il y a Valérie Giscard d'Estaing, c'est une sorte de parti à la droite de la droite mais pas à l'extrême droite (on peut pas se revendiquer d'extrême droite après la 2e GM). En mars 1962 signature des accords d'Evian, c'est l'indépendance officielle de l'Algérie, fin de la guerre. Retour des rapatriés, drame des arquis, Le Pen commet une erreur tactique en fin 1962. Car il y a dissolution de l'AN et donc des réélections. [...]
[...] C'est la fin du gouvernement Moroi. Début juillet il est remplacé, Laurent Fabus est élu. C'est une stratégie du PS pour faire diversion, c'est leur réponse au FN (dû au profil de Fabus, un homme juif). Le 2 septembre 1984, Fabus dit «monsieur Le Pen pose de bonnes questions mais donne de mauvaises réponses» les gens ne pensent même pas que Le Pen ne pose pas de bonnes questions. Ils pensent qu'étant donné qu'il a des votes, ils posent des questions qui intéressent. [...]
[...] Ce sont des jeunes qui sortent du syndicat étudiant (unef) qui ont une réunion avec François Mitterand et abordent une stratégie qui vise à retenir qu'une seule chose de cette manifestation : le racisme. Ils mettent à la tête un jeune beurre Harlem Désir qui est aujourd'hui le patron du parti socialiste. Cet anti-racisme a aidé la carrière de certains hommes politiques socialistes, ça a été un élément de maintient du FN (afin de diviser la droite pour qu'elle soit moins les socialistes maintiennent l'existence du FN en gardant en tête l'esprit raciste . C'est une stratégie pour agiter la menace raciste, xénophobe . [...]
[...] Les journalistes se voient imposer Le Pen. Puis il est invité à plusieurs émissions ; il y a juste une présence dans les médias. Une controverse a eu lieu ces derniers jours : il aurait été bisexuel. L'importance de son père qui est mort alors qu'il était en pleine adolescence, le père qui est un exemple, un point de repère, une identification. Le Pen a la caractéristique de vouloir prouver que c'est un homme, un vrai ; sur virilisme : faire des efforts comportementaux pour afficher le fait d'être un homme pour ne pas se voir contester cette virilité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture