Depuis sa création, en 1978, jusqu'à sa dissolution en plusieurs mouvances politiques, dont l'héritière principale est devenue le MoDem, en mai 2007, l'UDF s'est caractérisée par une taille moyenne, une oscillation entre plusieurs tendances politiques, et une sociologie politique très spécifique, bien différente de celle qui caractérise son grand concurrent de droite, l'UDR, devenu RPR puis UMP
[...] Son mode de structuration s'étend bien de l'échelon local à l'échelon national. Elle affirme clairement sa volonté d'exercer le pouvoir (en présentant des candidats à divers niveaux d'élections) et recherche pour ce faire les soutiens populaires devant lui permettre d'atteindre cet objectif L'approche organisationnelle : l'UDF comme parti de cadres L'approche organisationnelle, dont le pionnier est Maurice Duverger, construit la typologie des partis sur leur organisation. Ainsi Maurice Duverger distingue-t-il les partis de cadre et les partis de masse. Cette distinction se fonde sur la structure du parti : ainsi, l'enregistrement des adhérents, la perception des cotisations, le financement autonome des élections caractérisent les partis de masse. [...]
[...] Les différentes branches de la famille giscardienne - FNRI, Génération sociale et libérale, Agir pour l'avenir - créent le Parti Républicain en mai La naissance effective de l'UDF : Dans une allocution du 27 janvier 1978, V. Giscard d'Estaing affirme sa volonté de constituer un ensemble homogène permettant aux giscardiens d'affronter les gaullistes lors du premier tour des élections législatives de 1978. Ainsi naît, dans un communiqué de presse, l'Union pour la Démocratie Française, le 1er février. Elle fédère le Parti Républicain, qui ne peut affronter seul les électeurs, le Centre des démocrates-sociaux, le Parti radical, les clubs Perspectives et Réalités et le petit Mouvement démocrate socialiste de France. [...]
[...] Il est composé par moitié de membres élus pour deux ans par le Conseil national, et par moitié de membres de droit. Les membres de droit du Bureau politique sont tous les membres de l'UDF qui exercent ou ont déjà exercé une fonction politique, les élus locaux de communes ou E.P.C.I. de plus de habitants, et le Président et Secrétaire général de l'UDF. Il se réunit au moins une fois par an. - Le Comité exécutif : il est composé de membres du Bureau politique habilités par le Président de l'UDF à exercer la fonction de vice- présidents, trésoriers, présidents-délégués, secrétaires généraux délégués, ou toute autre fonction jugée nécessaire, au sein d'un Comité exécutif. [...]
[...] Les idéologies influençant l'UDF et leur évolution 1. L'idéologie libérale et son évolution : La réflexion à la base de la création de l'UDF se trouve dans un livre écrit par Valéry Giscard d'Estaing lui-même, publié en 1976, intitulé Démocratie française - il donnera son nom au parti. Selon cette analyse, la France voit disparaître l'affrontement de deux classes antagonistes la bourgeoisie et le prolétariat - et émerger "un immense groupe central aux contours peu tranchés, et qui a vocation ( ) d'intégrer en lui-même progressivement et pacifiquement la société tout entière". [...]
[...] Lors du débat sur une éventuelle fusion des partis membres, les exécutifs des différentes composantes ont décidé de garder leur autonomie. Ainsi, le mode de fonctionnement de l'UDF s'établit en corrélation avec ce principe du maintien de l'autonomie de chaque formation : il est principalement basé sur le paritarisme. L'UDF étant un parti à base confédérale et non unitaire (à la différence du elle a une vie démocratique quasi-absente, ses très rares congrès n'étant aucunement chargés d'un quelconque enjeu de pouvoir. [...]
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