Opinion publique, élection présidentielle, États-Unis, sondage, société, mesure de l'opinion publique, enquête statistique, Pierre Bourdieu, pensée d'une société, conception
En 1936, lors de l'élection présidentielle des États-Unis, l'Institut Gallup a été capable de prévoir l'élection de Franklin D. Roosevelt face au candidat républicain. Cet institut a mesuré l'opinion publique autour de cette élection grâce aux sondages. Ce fut leur première utilisation par Gallup dans le but de prévoir l'issue d'une élection présidentielle en quantifiant qu'elle fût la proportion d'électeurs qui prévoyait de voter pour tel ou tel candidat.
[...] Dans quelle mesure les sondages sont-ils en capacité de mesurer l'opinion publique ? En 1936, lors de l'élection présidentielle des États-Unis, l'Institut Gallup a été capable de prévoir l'élection de Franklin D. Roosevelt face au candidat républicain. Cet institut a mesuré l'opinion publique autour de cette élection grâce aux sondages. Ce fut leur première utilisation par Gallup dans le but de prévoir l'issue d'une élection présidentielle en quantifiant qu'elle fût la proportion d'électeurs qui prévoyait de voter pour tel ou tel candidat. [...]
[...] En théorie, les sondages sont ainsi capables de mesurer l'opinion publique, et donc de prévoir l'issue d'élections (Franklin D. Roosevelt en 1935, ballottage de Charles de Gaulle en 1965). Mais la pratique a montré les failles de cette technique de quantification de l'opinion publique. Des penseurs comme Pierre Bourdieu ont toujours su qu'il ne s'agissait pas d'un véritable moyen de mesurer les convictions des membres d'une société et les échecs de prévision ont montré qu'ils n'étaient pas véritablement capables de mesurer l'opinion publique. [...]
[...] En regroupant une diversité d'individus de milieux différents, les sondeurs sont donc capables de mesurer quelle est l'opinion publique sur une question. Les sondages sont ainsi la preuve que l'opinion publique est mesurable. Cependant, ils ont récemment montré qu'ils n'étaient pas si fiables que cela. De plus, des penseurs ont toujours affirmé qu'ils ne représentaient pas réellement l'opinion publique. II. Les limites et la remise en question de la capacité des sondages à mesurer l'opinion publique Les sondages ne sont pas un outil incontestable de mesure de l'opinion publique. [...]
[...] Dans quelle mesure les sondages sont-ils en capacité de mesurer l'opinion publique ? Les sondages ont su prouver leur capacité à mesurer l'opinion publique et de prévision de l'issue d'événements Cependant des penseurs n'ont jamais cru en cette capacité et les événements d'actualité sont venus démontrer les failles des sondages (II). I. Les sondages comme outil de mesure de l'opinion publique D'après la législation française, les sondages peuvent mesurer l'opinion publique. Ce rôle a été démontré dans la pratique. La loi du 25 mai 2016 définit légalement les sondages comme « une enquête statistique visant à donner une indication quantitative à une date déterminée, des opinions, souhaits, attitudes ou comportements d'une population par l'interrogation d'un échantillon ». [...]
[...] En effet, il est apparu que les sondages récupéraient en réalité que les opinions exprimées. Dans les faits, certaines personnes comprenant que leur opinion est minoritaire préfèrent s'autocensurer que de dire ce qu'ils pensent vraiment. C'est ce qu'on appelle « la théorie de la spirale du silence ». Les échantillons représentatifs sont certainement composés de personnes s'autocensurant, donc les prévisions effectuées sont fausses. Cela explique les erreurs de prédiction qu'on a pu voir au cours des dernières années. En 1995, les sondages commettent une première erreur. [...]
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