partis politiques, compétition politique, stratégies de communication, structure du régime, clivage social, clivage politique
Ce lundi 12 mars, dans la rubrique du Petit Journal « 5 cinq questions à … » présentée par Yann Barthès, Yann Moix déclara que « si Nicolas Sarkozy acceptait les voix de François Bayrou, il passerait, mais il ne les acceptera peut-être pas ». Ce dernier affirmait en effet que François Bayrou, candidat du Modem, serait Président de la République dans un futur plus ou moins proche, mais qu'il devait entrer à Matignon, si tel était le cas, sous le prochain mandat de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP.
Cet aperçu d'une des multiples stratégies pour accéder au pouvoir montre bien que les partis politiques sont devenus des acteurs non seulement centraux de la société politique, mais également essentiels à son bon fonctionnement. En effet, ils permettent de structurer l'offre politique, d'offrir aux électeurs une grille de lecture simplifiée dans une plus ou moins large mesure selon le système : le bipartisme présent aux États unis par exemple permet plus rapidement de saisir les grandes lignes des deux partis contrairement au multipartisme, bien que davantage représentatif des populations et riche en propositions, qui s'avère plus compliqué d'en saisir les différentes nuances. Organisant la compétition politique, ils participent à la qualification du régime : un régime démocratique doit compter au minimum deux partis politiques qui doivent être en libre concurrence alors qu'un régime dictatorial exerce sa domination politique par le biais d'un parti unique. Mais qu'entend-on par parti politique ?
[...] En ce sens il sera question de s'interroger sur la manière dont ces partis entrent en compétition les uns aux autres. Est-ce de par la structure interne du système, selon les différentes stratégies conflictuelles ou de coopération que peuvent lier les partis politiques entre eux et leurs différentes stratégies de communication ? Ou est-ce davantage de par une structure extérieure à eux, du fait du mode de scrutin et de clivages déterminés et intériorisés par les populations, clivages auxquels ils ont dû s'adapter et prendre position ? [...]
[...] Mais l'influence du mode de scrutin sur le système partisan est à relativiser. Certes, il peut exécuter des majorités parlementaires mais pas des systèmes partisans (Arend Lijphart). Une compétition politique davantage déterminée par un clivage social et politique intériorisé Stein Rokkan identifie deux conflits historiques majeurs qui auraient engendrés quatre clivages autour desquels les partis se sont formés, autour desquels la summa diviso du système politique français (René Rémon) s'est formée (à savoir le clivage droite/gauche : clivages Etat/Eglise et centre/périphérie créés par la construction nationale & clavages urbain/rural et capital/travail créés par la révolution industrielle. [...]
[...] François Bayrou (Système de d'affrontement pour avoir la majorité absolue à la chambre ; faire son gouvernement) ; Le scrutin proportionnel a un avantage, il est fidèle au citoyen, il représente sa conviction à proportion de son influence ; il a un inconvénient, il ne permet pas les majorités franches. Cf. François Bayrou. (Système de coopération où il faut faire des compromis car le pouvoir est partagé.) Le bipartisme aggrave l'abstentionnisme, l'appel au vote utile, du fait de la peur de partis extrémistes, gangrène la démocratie ; notre culture politique est celle du pluralisme (Marie-George Buffet). [...]
[...] En effet, ils permettent de structurer l'offre politique, d'offrir aux électeurs une grille de lecture simplifiée dans une plus ou moins large mesure selon le système : le bipartisme présent aux États unis par exemple permet plus rapidement de saisir les grandes lignes des deux partis contrairement au multipartisme, bien que davantage représentatif des populations et riche en propositions, qui s'avère plus compliqué d'en saisir les différentes nuances. Organisant la compétition politique, ils participent à la qualification du régime : un régime démocratique doit compter au minimum deux partis politiques qui doivent être en libre concurrence alors qu'un régime dictatorial exerce sa domination politique par le biais d'un parti unique. Mais qu'entend-on par parti politique ? [...]
[...] Daniel-Louis Seiler (s'unissent contre un ennemi commun, ou face à une proximité d'objectifs : peut prendre la forme d'une coalition préélectorale ; d'une fédération de partis comme l'UDF ; d'une confédération comme la CDU-CSU ; ou encore d'une coalition post-électorale (formule la plus répandue)). Les stratégies de rivalité : il existe des partis envers lesquels on se refuse à toute alliance où il existe des relations d'opposition (candidats dénoncent réciproquement leurs travers, leurs dangers, leurs mensonges etc. Exemple de cette campagne par rapport à l'immigration : graduation de l'extrême droite à l'extrême gauche au sujet de l'immigration . [...]
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