IV, REPUBLIQUE, REGIME, CONDAMNE
La volonté avec l'autoritarisme de fait du gouvernement vichy et celle d'un renouveau né de la libérationimprègnententièrement la constitution de la IV republique.Elles s'expriment autant par le contenu même de la constitution –dont le préambule enrichit les droit de l'homme d'une dimension collective que justifie l'après-guerre que par sa genèse marque par le rejet le (21 octobre 1945) par le corps électoralélargie pour la première fois aux femmes qui disposent désormais du droit de vote d'un retour aux institutions de la III républiqueet l'élection , en conséquence d'une assemble constituante chargée d'établir une nouvelle constitution . L'échec d'un premier projet de constitution du (19 Avril 1946)repoussé par le peuple (le 5 Mai 1946), qui prévoyait une chambre unique monocamérismeet un président de la républiquedéposséder de tout pouvoir, conduità l'élection d'une seconde assemblée constituante 2 Juin 1946 dont le projet de constitution dénoncé par General de Gaulle dans son discours de Bayeux le (16 juin 1946) , est ratifié par le peuple le 13 octobre 1946 la constitution est publiée le( 27 octobre 1946 ) institue un régime parlementaire rationalisé en réaction contre les défauts du régime de la III république . Les dérives du système aboutiront, endéfinitiveà la pratique d'un parlementarisme absoluà cet effet la IV république a été condamnée d'avance
Quelle sont les signes annonciateurs de l'échec de la IV république ?
[...] La IV république inventa la troisième force. Le MPR, la SFIO les radicaux et les modérés forment ensemble une coalition sans véritablecohérence, unie surtout par le rejet du communisme et du gaullisme Il n'y a pas de majorité mais des majorités de centre droit ou de centre gauche selon le sujet de discorde : La politique étrangère et européenne, la politique économique et sociale, la laïcité et la question scolaires. La représentation proportionnelle (électionlégislative de 1946) transpose à la chambre basse la dispersion des suffrages qu'elle engendre dans le pays. [...]
[...] De Gaulle se déclare prêt à assurer les pouvoirs publics de la république Le retour de de Gaulle marque le début de la création de la V république Ce qu'il faut retenir la IV république est bien la répétition de la III république. Pour l'essentiel les ingrédients de la crise du régime sont les mêmes (Les faiblesses imputables aux institutions, un pouvoir exécutif dominé par le parlement, un parlement dominé par les partis, l'instabilité politique) Il s'agit même d'une répétition aggravée puisque l'instabilité gouvernementale est plus forte et le régime bien moins durable. [...]
[...] LA IV REPUBLIQUE UN REGIME CONDAMNER D'AVANCE ? La volonté avec l'autoritarisme de fait du gouvernement vichy et celle d'un renouveau né de la libérationimprègnententièrement la constitution de la IV republique.Elles s'expriment autant par le contenu même de la constitution –dont le préambule enrichit les droit de l'homme d'une dimension collective que justifie l'après-guerre que par sa genèse marque par le rejet le (21 octobre 1945) par le corps électoralélargie pour la première fois aux femmes qui disposent désormais du droit de vote d'un retour aux institutions de la III républiqueet l'élection , en conséquence d'une assemble constituante chargée d'établir une nouvelle constitution . [...]
[...] Cela vaudra du resté à son instigateur, le président du conseil E. Faure, d'être exclu de sa formation politique pour manquement à la tradition républicaine Ces dérèglements du régimeparlementaires s'accompagnent comme sous la III république d'une instabilité gouvernementale d'ailleurs aggravée par rapport au régimeantérieur. En douze années, vingt-deux gouvernements se succèderont. La longévité moyenne des gouvernements tombe à environ six mois. Les crises ministérielles sont plus nombreuses et plus longues àrésoudre. [...]
[...] Cette pratique –hérité de la III république affaiblit l'autorité du président du conseil et celle du cabinet ; elle crée un précèdent qui fausse, dès le départ,le jeu des institutions Les gouvernements dévalorisent la question de confiance, ils en abusent elle est posée plus de cent fois entre 1945 et 1955, et ont recours en marge de la constitution a la pseudo question de confiance (sans demander officiellement un vote de confiance, le cabinet prévient qu'il se retira en cas de rejet d'un texte) Au surplus la constitution ne liant pas le sort du gouvernement au texte sur lequelil engage sa responsabilité, les députés peuvent par un habile calibrage des votes rejeter un texte(a la majorité des suffrages exprimés) sans renverser le ministère(a la majorité absolu des députes.)Privée des moyens de sa politique le cabinet est acculé à la démission. Comme la plupart des gouvernements tombent en dehors des formes constitutionnels aucune motion de censure ne sera jamais adoptée et seuls six gouvernements seront renversés,à la suite du rejet d'une question de confiance à la majorité absolu des députés, le recours à la dissolution est impossible. En dépitd'une instabilité gouvernementale chronique, elle ne pourra prononcer qu'une seule fois le 02 décembre 1955 d'ailleurs sans efficacité. [...]
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