Au Ve siècle av. J.-C., sous l'Antiquité grecque, Athènes était dirigée par l'Ecclésia, c'est-à-dire l'assemblée de tous les citoyens (environ 14% de la population ; étaient considérés comme citoyens, les hommes libres nés de parents athéniens), qui vote les lois, décide de la paix ou de la guerre, et désigne les magistrats par tirage au sort. Les modes de scrutin ont depuis évidemment évolué.
Il faut néanmoins distinguer les modes de scrutin au sens strict aux modes de scrutin au sens large, aussi appelé système électoral. Ce dernier est l'ensemble des éléments relatifs à l'organisation des élections. Les modes de scrutin sont un des éléments majeurs du système électoral. Ce sont les modalités d'organisation des élections relatives à la répartition des voix émises par les électeurs pour attribuer des sièges aux élus. Ici, nous nous concentrerons sur les modes de scrutin stricto sensu qui peut être majoritaire, à la proportionnelle ou mixte.
[...] L'influence des modes de scrutin sur l'élection Au Ve siècle av. J.-C., sous l'antiquité grecque, Athènes était dirigée par l'Ecclésia, c'est-à-dire l'assemblée de tous les citoyens (environ 14% de la population ; étaient considérés comme citoyens, les hommes libres nés de parents athéniens), qui vote les lois, décide de la paix ou de la guerre, et désigne les magistrats par tirage au sort. Les modes de scrutin ont depuis évidemment évolué. Il faut néanmoins distinguer les modes de scrutin au sens strict aux modes de scrutin au sens large, aussi appelé système électoral. [...]
[...] Cela s'explique par la conception japonaise des rapports sociaux _Les effets des modes de scrutin varient enfin en fonction : - du système de financement des partis, des élections à la proportionnelle au niveau local et pour le Parlement européen (qui conduit à l'éclatement de la classe politique) - des habitus : par exemple, les Français avaient l'habitude de regrouper leurs voix autour de 4 grands partis donc la proportionnelle adoptée en France en 1986 n'a pas entraîné de grandes mutations (elle a tout de même permis l'entrée du F.N. à l'Assemblée) Bibliographie . Modes de scrutin et systèmes électoraux : documents réunis et commentés par Olivier Passelecq. Editeur : La Documentation française (Paris, 1995) . Les paradoxes du vote de Jean-Louis Boursin. [...]
[...] Editeur : O. Jacob (Paris, 2004) . Les systèmes électoraux de Jean-Claude Zarka. [...]
[...] sont sensibles - le seuil choisi pour avoir le droit d'obtenir des sièges : plus il est bas, plus les effets de la R.P. sont forts Ces facteurs vont se combiner : - en Espagne, le seuil est de et les circonscriptions sont petites ce qui atténue fortement les effets de la R.P. et permet une majorité stable - en Israël, le seuil est très bas ( 1.5 et le pays forme une seule circonscription, les effets de la R.P. [...]
[...] Le premier est le système du quotient électoral : les sièges sont attribués en deux temps. D'abord, on attribue 1 siège à chaque parti chaque fois qu'il a obtenu le quotient électoral, obtenu en divisant le nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. Ensuite, on attribue les sièges non pourvus avec le reste des voix ; pour cela, principalement deux systèmes sont possibles : le système du plus fort reste (on attribue les sièges à pourvoir aux listes qui ont le plus fort reste par ordre décroissant) et le système de la plus forte moyenne (on ajoute un siège fictif à chaque liste pour voir quelle moyenne elle aurait avec un siège de plus, on attribue alors un siège à celle qui a la plus forte moyenne). [...]
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