Guadeloupe : grèves et négociations en 2009

Résumé du document

Le document évoque les tenants et aboutissants du conflit entre le gouvernement, l'État et le LKP (regroupement de syndicats) en Guadeloupe. L'État est représenté par le préfet, Nicolas Desforges. Avec son rôle de préfet, il n'a pas de pouvoir dans la négociation, il occupe un rôle purement administratif. Il est en quelque sorte le porte-parole de l'État et sert de transmetteur des informations sur l'évolution de la situation.

Le gouvernement est représenté par le secrétaire d'État chargé de l'outremer, Yves Jégo et le président du conseil général, Victorin Lurel.
Le LKP ou « Liyannaj kont pwofitasyon » est un collectif de 47 partis, syndicats et associations, représenté par Élie Domota. Le LKP est donc un groupement qui représente le peuple, ses attentes et qui tient sa légitimité de la présence des Guadeloupéens.

Extraits

[...] Transparence dans les étapes de la négociation pour rassurer les parties. Un médiateur entre les parties pourrait être nécessaire au bon déroulement de la négociation. Limiter les messages médiatiques sur le sujet pour ne pas envenimer le conflit. Yves Jégo pourrait s'excuser publiquement de s'être enfui/réfugié à la Réunion pendant les conflits : Cela lui donnerait un peu de légitimité et d'écoute du peuple Analyse personnelle de la situation : Par rapport aux problèmes et aux conflits qui ont duré plus de 40 ans, ce conflit est un peu ponctuel. [...]

[...] ( Le LKP Liyannaj kont pwofitasyon : Un collectif de 47 partis, syndicats et associations, représenté par Élie Domota. Le LKP est donc un groupement qui représente le peuple, ses attentes et qui tiens sa légitimité de la présence des Guadeloupéens. Historique Elie Domota : Élie Domota est le leader du LKP depuis 2008. Il a un passé de militant, il est donc reconnu par les Guadeloupéens, car il défend leurs causes depuis sa jeunesse. Il n'a pour autant aucun poids sur la scène nationale et notamment en métropole ou il est quasiment inconnu. [...]

[...] GUADELOUPE : Grèves et Négociations 1. Diagnostique de la Négociation : 1. Les acteurs, leurs rôles ( L'État : représenté par le préfet, Nicolas Desforges. Avec son rôle de préfet, il n'a pas de pouvoir dans la négociation, il occupe un rôle purement administratif. Il est en quelque sorte le porte-parole de l'État et sert de transmetteur des informations sur l'évolution de la situation. Historique de Nicolas Desforges : Lorsqu'il a été nommé, Nicolas Desforges était réputé pour sa gestion très prudente des dossiers. [...]

[...] Dès l'arrivée de Yves Jégo sur l'île de Guadeloupe, la population s'est un peu apaisée. Donc à partir du moment où ils ont été entendus, ils ont cru bon de tempérer leurs manifestations. Ceci a été perçu comme un compromis. Le gouvernement a donc pu penser que le conflit n'était pas si urgent à régler. Le gouvernement à bien mener la négociation, car en agissant pas directement en faveur des Guadeloupéens, du LKP et de leurs revendications, ils ne leurs ont pas laissé penser que la résolution du conflit serait instantanée, directe et facile. [...]

[...] Avant le conflit, les partis, syndicats et associations étaient dissociés et ne défendaient pas tous les mêmes causes. ( Le peuple : C'est le peuple qui par sa présence massive donne sa légitimité au mouvement du LKP Questions à négocier Il existe deux types de revendications, économiques et sociales Les intérêts Pour le LKP : Apaisement du conflit Revalorisation vis-à-vis de la métropole Amélioration de la qualité de vie des habitants Pour le gouvernement : Un retour à l'ordre rapide Un apaisement des esprits Reprise normale du marché et de l'économie sur l'île Maîtrise de l'extension des conflits Minimiser l'impact média Ne pas perdre sa crédibilité 4. [...]