La reconstitution des modes de gestion des gouvernements aboutit à une redéfinition des rapports de pouvoir entre l'Etat, la société civile et l'entreprise. Cette redéfinition des pouvoirs met en évidence les demandes des acteurs socio-économiques en faveur de modes décisionnels décentralisés.
Cette requête des acteurs renvoie au concept de gouvernance locale qui sous-tend des pouvoirs partagés entre les acteurs sur un territoire défini. Le terme gouvernance est une notion polysémique, car celle-ci touche à un ensemble de domaines (sociologie, politique, histoire, économie, etc.) et de secteurs (les notions de territorialisation, de mondialisation, d'administration, de gestion, d'urbanisation, etc.).
Avant de pouvoir valider les indicateurs et les conditions de la gouvernance dans le contexte de concertation et de l'action collective, plus spécifiquement sur l'étude entre le pouvoir des institutions associées à l'action collective et sur ses réseaux d'acteurs autonomes, il nous faut approfondir la connaissance de ce concept sur le plan théorique.
[...] En effet, les théories de la gouvernance remettent en cause la prééminence de l'Etat centrai dans les prises de décision. L'Etat n'est plus détenteur d'un pouvoir régalien, mais un animateur ; il doit produire de la solidarité entre le monde du travail et celui des exclus. Il faut mettre en valeur la capacité de coordination entre un système politico- administratif donné et les réseaux socioéconomiques, les associations, les secteurs privé et semi-privé, etc. D'ailleurs la notion de gouvernance attire aussi l'attention sur la participation accrue des secteurs privé et associatif à la fourniture de services et aux décisions stratégiques. [...]
[...] Bibliographie Artus P., (2002), La nouvelle économie, Repères, Editions La Découverte p. Barilari A. et Bouvier M., (2004), La nouvelle gouvernance financière de l'Etat, LGDJ p. Bouvier A., (2004), La gouvernance des systèmes éducatifs, Presses Universitaires de France p Defarges P-M., (2006), La gouvernance, Presses Universitaires de France p. Kaba O., (2007), macroéconomie moderne, Dunod p. Poulon F., (2005), Économie générale, Dunod, 5e édition p. [...]
[...] Or la forme organisationnelle dominante se rapproche plutôt du réseau, se veut polycentrique, et ses configurations évoluent plus rapidement en réponse aux modifications de l'environnement et à l'apprentissage social qu'engendre le dialogue entre les membres du réseau. Ces réseaux de gouvernance ne cherchent pas simplement à influencer le gouvernement, mais aussi à vouloir remplacer celui-ci. Ces réseaux, qu'ils soient aux niveaux national ou municipal, trouvent leur forme dans un régime En fait, on peut définir le régime comme un groupe informel mais relativement stable disposant de ressources institutionnelles qui lui permettent de participer durablement à l'élaboration des grandes décisions. Cette forme de régime ou ces réseaux autonomes fonctionnent de façon informelle et sans hiérarchie globale. [...]
[...] Cette requête des acteurs renvoie au concept de gouvernance locale qui sous-tend des pouvoirs partagés entre les acteurs sur un territoire défini. Le terme gouvernance est une notion polysémique, car celle-ci touche à un ensemble de domaines (sociologie, politique, histoire, économie, etc.) et de secteurs (les notions de territorialisation, de mondialisation, d'administration, de gestion, d'urbanisation, etc.). Avant de pouvoir valider les indicateurs et les conditions de la gouvernance dans le contexte de concertation et de l'action collective, plus spécifiquement sur l'étude entre le pouvoir des institutions associées à l'action collective et sur ses réseaux d'acteurs autonomes, il nous faut approfondir la connaissance de ce concept sur le plan théorique. [...]
[...] La gouvernance, en tant que processus interactif, implique diverses formes de partenariat. En effet, on distingue trois types de partenariat : La première forme d'association repose sur un contrat par lequel une personne (le mandant) charge une autre personne (le mandataire) d'une tâche déterminée. Dans le deuxième type d'association, des organisations négocient leur participation à un projet commun dans le cadre duquel, en réunissant leurs ressources, elles pourront atteindre plus facilement leurs objectifs respectifs. La troisième forme, la coordination systémique, va plus loin en amenant les organisations à s'entendre et à s'allier pour développer une vision et une capacité de travail communes aptes à conduire à la création d'un réseau autonome. [...]
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